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2ème tour, et 2ème piratage d'émetteur de France Inter ! (le 25-04-2022)

 

La 1ère radio de France a, à nouveau, été piratée ce dimanche 24 avril pendant de longues minutes sur certains de ses émetteurs.Sorry its not set :(

Les auditeurs de l'est parisien avaient déjà été surpris il y a 2 semaines le soir du premier tour de l'élection présidentielle :

une bande son manifestement "pirate" avait été diffusée au moment de la soirée dédiée aux résultats du scrutin,

avec un discours clairement anti-système.

Rebelotte donc hier soir.

La station a été alertée par plusieurs Tweets qui signalaient à nouveau un piratage de l'émetteur dans l'est parisien.

Une bande son de même nature a tourné en boucle pendant de longues minutes.

Une vidéo "de témoignage" enregistrée dans le XXème arrondissement de Paris a d'ailleurs été mise en ligne sur le réseau social.

 

https://twitter.com/i/status/1518306933811429380

 

L'arcom, l'autorité de régulation, procède à une enquête.

Selon Radio France d'autres sites auraient probablement aussi été impactés comme à Lyon, Rennes ou Nantes

 

e-crossmedia, le 25 avril 2022.

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Ukraine : la guerre aussi de l’internet et des réseaux sociaux … (le 23-04-2022)

 

Sorry its not set :(

126 000 euros d’amende, soit 11 millions de roubles !

Voilà ce dont a écopé Google ce jeudi 21 avril en Russie.

Cette condamnation fait suite à 2 plaintes déposées par les services de "Roskomnadzor".

 

L’instance de régulation des télécoms de la Fédération de Russie reproche à la plate-forme américaine d’avoir laissé en ligne 2 publications jugées illégales.

Il est question par exemple d’une vidéo You Tube. Les internautes y voient des militaires russes déplorer de nombreuses pertes sur le front.

Une autre vidéo est celle où un groupuscule ukrainien "Pravy Sektor" appelle à perpétrer des attentats en Russie. Sorry its not set :(

 

Dans l’autre sens, des réseaux sociaux favorables au Kremlin ont dors et déjà été interdits de diffusion par le géant américain lui-même.

 

Très récemment encore Google tentait pourtant de gagner du terrain en Fédération de Russie.

Le pays était considérée comme le plus important marché européen loin devant l'Allemagne ou la France.

Sorry its not set :(

https://yandex.ru/

Yandex le moteur de recherche "made in Russia" y a toujours la préférence des internautes.

Mais depuis 3 ans sa suprématie est fragilisée : les internautes ont appris que les services secrets pouvaient déchiffrer leurs messages !

 

e-crossmedia, le 23 avril 2022.

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Ici : L'appli Radio France-France Télévisions pour l'action régionale. Le service public qui innove, mais aussi qui dérange, le symbole d'une volonté "politique" de faire se rapprocher les 2 entreprises publiques. En marche, mais forcée ... (le 22-04-2022)

 

Sorry its not set :(

 

C'est un beau bébé, mais c'est aussi l'histoire d'un accouchement au forceps ...

"ICI", l'appli dédiée à l'action régionale de l'audiovisuel public en métrople est maintenant déployée et disponible.

Elle promet de "retrouver toutes les dernières informations près de chez vous en configurant la zone qui vous intéresse".

 

Avec la moitié des matinales de France Bleu d'ores et déjà co-diffusées par France 3, cette application est le fruit de la volonté gouvernementale de voir les équipes de Radio France et de France Télévisions en région se rapprocher, pour ne pas dire "fusionner".

Le projet de "holding" de l'audiovisuel public porté par Franck Riester, le ministre de la culture au début du quinquennat d'Emmanuel Macron, a avorté. 

Il y a fort à parier que d'ici quelques semaines ce dossier revienne sur la table. De part et d'autres de la Seine à Paris, les équipes dirigeantes de Radio France et de France Télévisions s'y préparent, le leadership de l'une des 2 pédégères en dépend.

 

Pourtant, au sein de chaque entreprise les syndicats, globalement, sont toujours opposés à l'application "Içi".

Chaque maison demeure attachée à sa marque, son service, sa ligne éditoriale. Et puis ... Les réalités sociales et salariales demeurent bien différentes. 

Pour alimenter le site web de France Bleu qui connaît un très beau succès d'audience, la grande majorité des collaborateurs n'est pas rémunérée.  Cette tâche s'additionne à leur métier originel d'homme et de femme de radio.

Coté France Télévisions en revanche des équipes, distinctes des antennes, sont dédiées au web.

D'une entreprise à l'autre la disparité des salaires demeure aussi évidente : les journalistes et les animateurs gagnent mieux leur vie à FTV qu'à RF. Allez savoir pourquoi ...

 

En vérité,  il y a également cette inquiétude : les gens de radio craignent d'être "mangés" par la télévision !Sorry its not set :(

C'est d'autant plus preignant que les chiffres d'audience du réseau des radios locales de Radio France sont toujours plus en berne.

Ce jeudi 21 avril, Médiamétrie publiait des résultats préoccupants pour la période janvier-mars  : 5,6% d'audience cumulée pour France Bleu.

Avant même la création de cette marque le 4 septembre 2000, et avec moins d'implantations, les radios locales fidèlisaient un plus grand nombre d'auditeurs. 

La refonte de l'offre axée sur le concept "Vu d'ici" en ciblant le public dit "poupulaire" a même permis d'atteindre les 8% d'audience !

 

Depuis, pour bon nombre d'observateurs ces stations ont perdu leur ADN, leur raison d'être, la proximité.

Au grand regret des 44 équipes locales.

Leur format, d'année en année, s'est vu dénaturé par les directives motivées essentièlement par des arguments budgétaires.

Il est admis, à mots couverts, que l'action régionale à Radio France est devenue depuis des années la variable d'ajustement budgétaire de l'ensemble du groupe.

Des dizaines de cadres locaux, qui ont durant quelques années contribué au succès, ont été poussés vers la sortie.

Le management s'est vu confié à des professionnels pour beaucoup venus du secteur privé, bien éloignés des savoir-faire nécessaires pour porter l'ADN de la chaîne.

Celà a induit des inepties éditoriales.

Les samedis lors des manifestations des gilets jaunes par exemple, les stations locales n'avaient pas les moyens de couvrir les évènements sur leur terrain, faute de budget leurs antennes locales étaient muettes.

Elles retransmettaient toutes le programme "national" : un non sens stratégique pour des radios dont la raison d'être est précisément la proximité !

 

Ne serait-il pas temps, quitte à devoir "rationnaliser" pour des raisons budgétaires, de se reposer les questions  essentielles, de réaffirmer les missions de service public de ces stations locales, comme d'ailleurs des antennes de télévision régionale ?

N'est-il pas temps de revenir aux fondamentaux tout en s'adaptant aux nouveaux usages de consommation des médias ? 

Pourquoi, en l'occurence, ne pas s'inspirer de l'existant :

 

Sorry its not set :(France Télévisions avec les 9 implantations ultramarines des "1ères", a pris de l'avance depuis des années en cherchant à alier les savoir-faires de la radio, de la télévision et du web. 

Même si le modèle reste perfectible et ambitionne de mieux performer, cette organisation démontre son efficacité. Elle permet en édition spéciale, lors de graves évènements climatiques par exemple, d'optimiser la force de frappe de l'ensemble : le recours au "crossmedia" est désormais une configuration bien rôdée. Or, ce qui est vrai en des circonstances exceptionnelles peut évidemment l'être au quotidien. L'union fait la force !

En termes d'organisation la création de postes inovants de directeurs/trices de "contenus", en charge de faire travailler l'ensemble des équipes "TV-FM-Web" dans l'intérêt de la marque unique, est une piste ambitieuse et avant-gardiste.

 

Il y a du grain à moudre, si tant est que la réflexion soit confiée à des professionnels et pas seulement à des technocrates en charge des finances.

 

e-crossmedia, le 22 avril 2022.

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Non le débat d’hier soir n’a pas enregistré le pire score d’audience, au contraire ... Il n'y a plus seulement la télé, mais aussi les chaines "web" qui sont regardées ! (le 21-04-2022)

 

15, 6 millions de téléspectateurs :

voilà l’audience enregistrée hier soir par les médias traditionnels,

c’est en effet moins que les émissions de même nature réalisées lors des dernières émissions présidentielles.

Mais la différence c’est que cette année, compte tenu de l’évolution du mode de consommation des médias, une partie non négligeable du public l’a suivi sur Internet,

et non plus seulement à la télé.

 

 

Et cela fait 1 million et demi de visionnages supplémentaires, que ne prennent pas en compte les enquêtes de Médiamétrie !

4 chaînes Twitch avaient en effet l’autorisation de le retransmettre. HugoDécrypte, comme l’a signalé e-crossmedia ces derniers jours, la chaîne de Samuel Etienne, Jean Massiet et Sardoche.

Ils se sont acquittés chacun de 1500 euros aux organisateurs pour acquérir le droit de le diffuser.

cela fait donc 17 millions 100 000 personnes qui ont en réalité assisté au débat hier soir, c’est même un peu plus qu’en 2012 (17 millions) qui avait vu finalement l’élection de François Hollande.

 

 

 

Voilà donc une démonstration, pour ne pas dire "par l’absurde", que les chaines mainstream ou traditionnelles ne sont plus les seules à jouer, dans la cour des grands, et qu’il faut décidément aujourd’hui compter également avec les nouveaux médias.

C'est sans doute, d'ailleurs, plutôt bon signe.

En étant diffusé sur ces chaîne Twitch, le jeune public a pu être touché, ce qui n'aurait pas été sans doute le cas si l'émission n'avait été relayée que sur les canaux désormais "old school".

 

e-crossmedia, le 21 avril 2022.

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Y'a pas débat ... Les tendances se confirment pour le marché de la radio en métropole avec les résultats sur Janvier-Mars publiés ce matin par Médiamétrie. (le 21-04-2022)

 

 

40,2 millions d'auditeurs quotidiens : c'est 2 millions de moins en 1 an !

C'est le chiffre le moins commenté qui est pourtant le plus important...

Sinon ...

 

France Inter s'affirme comme la radio hyper leader !Sorry its not set :(

Le 8h du navire amiral du service public, présenté par  Florence Paracuellos, fidèlise près de 2 millions 300 000 auditeurs, c'est le journal de France.

France Inter engrange désormais presque 2 points d'avance sur RTL en audience cumulée.

La station du groupe M6 ne peut définitivement plus revendiquer le statut de 1ère radio de France, sinon des privées ...

 

 

 

France Info confirme sa grande forme, servie par une séquence très forte en actualité.

Sa 3 eme place au classement à presque 10 points est consolidée.

La radio d'info continue du service publique est la 2ème la plus écoutée en streaming via internet,

et leader sur les assistants vocaux

 

 

RMC et France Bleu sont dans un mouchoir de poche autour de 5,5.

Elles perdent toutes les 2 du terrain dans la même proportion.

Mais, fait marquant, les 44 matinales du réseau des radios locales perdent du terrain, bien que la moitié d'entre elles soient désormais codiffusées sur France 3, ce qui mathématiquement devrait gonfler leur audience.

780.000 auditeurs au total les écoutent entre 7h et 9h, c'est 25.000 en moins sur un an. Et c'est  bien pire par rapport à la vague d'automne : -87.000.

 

La spirale infernale pour Europe 1 continue .

La station détenue par Vincent Bolloré se positionne désormais sous les 4 points ...

 

Sorry its not set :(

 

Du coté des musicales, stabilité pour NRJ proche de 10 points et de Nostalgie à 5.5.

La matinale, dite "le morning" d'NRJ est première sur les moins de 50 ans.

Stabilité de l'ensemble des "musicales jeunes adultes" d'ailleurs : Skyrock et Fun stabilisent elles aussi leur audience.

Globalement dans un contexte de très forte actualité les offres d'accompagnement et de divertissement s'en sortent plutôt bien !

 

Pour les formats "adultes" :

France Musique et Radio classique sont à parfaite égalité à 1,8.

Sorry its not set :(

 

 

 

Fip est tout aussi stable et toujours en bonne santé à 1,3.

708 000 personnes écoutent FIP chaque jour, soit 29 000 auditeurs de plus que l'an dernier.

Sans oublier 14,1 Millions d’écoutes par mois sur le numérique.

 

 

 

Belle performance, record historique même, pour France Culture désormais bien installée à plus de 3 points, à 3,2% d'audience cumulée avec 1 786 000 auditeurs quotidiens.

 

 

 

 

Sorry its not set :(

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"Jour de gloire" ce dimanche 24 avril : de la fiction à la réalité ! De 19 heures à 20h05 ce film sera réalisé et diffusé en direct sur Arte.tv, les réseaux sociaux et au cinéma : la fin dépendra du réel résultat de la Présidentielle ! (le 19-04-2022)

 

Quand la réalité prendra le pas sur la fiction !

A partir de 19 heures dimanche, à une heure donc du verdict de l'élection présidentielle, Arte diffusera sur son site https://www.arte.tv/fr/ ,

mais aussi dans une trentaine de cinéma, sur Facebook et sur You Tube un programme totalement innovant, une première historique !

Cette fiction sera intégralement réalisée en direct depuis un village de Lot et Garonne.

Pas de montage, pas de possibilité de reprise, un timing à la seconde près.

Et à 20 heures l'obligation de coller à la réalité, à la vraie vie !

Ce sera l’histoire de 2 frères qui se retrouvent à Laroque-Timbaut, une commune entre Agen et Villeneuve sur lot, après le récent décès de leur mère.

Ils ont des opinions politiques opposées :

Felix est un jeune homme dynamique, ses opinions sont proches de celles du Président sortant.

Julien, lui, déplore la disparition programmée de la ruralité et se situe donc plus en phase avec la candidate RN.

Ces personnages sont "inventés".

Mais ce qu'ils raconteront en direct se situera bien dans la réalité de l'instant, à quelques minutes de l'annonce du nom du locataire de l'Elysée ...

A l'image à partir de 19 heures, la production prendra la forme d'un grand plan séquence à travers la campagne, la commune de leur enfance, la mairie, leur maison de famille … A 20 heures pile ils arriveront au bar de la commune.

Ils se joindront alors aux "vrais" du village,  qui seront réunis devant la télé du bar pour assister au résultat, bien réel, de l’élection présidentielle.

Cette partie là du film n’est évidemment pas totalement écrite, même si plusieurs versions peuvent être préparées : la réalité prendra le pas sur l’écriture.

Les acteurs adapteront leur jeu évidemment, en fonction des versions qui ont été imaginées en amont.

Mais les villageois eux,  qui seront de fait figurants, réagiront naturellement à ce qui sera sorti des urnes !

Pour mémoire dans la vraie vie, au 1 er tour, MLP est arrivée en tête dans cette commune de 1630 habitants du Lot et Garonne.

 

 

En attendant dimanche, les réalisateurs Jeanne Frenkel, Come Castro et leurs équipes sont mobilisés pour les répétitions, en tous cas des 60 premières minutes !

Durant cette semaine tout est minuté, au détail près.

La moindre séquence est hyper cadrée techniquement avec des caméras et des relais 4G disposés partout où se dérouleront les scènes écrites au scénario ; même la musique sera composée en direct …

 

 

Félix Moati, l'un des deux comédiens s'est dit que c'était absolument infaisable quand il a entendu parler du projet.

"Je le pense toujours" a-t-il insisté ce mardi matin sur France Inter. "C'est des malades, en fait, les deux réalisateurs. C'est un projet fou. Techniquement, évidemment. Il va sans doute pleuvoir, ne pas pleuvoir. On ne sait pas ce qui va se passer."

 

Tant dans la forme que dans le fond ce programme promet de marquer l’histoire, au moment où peut être, l’histoire de France pourrait basculer !  

Après la diffusion dimanche soir en direct, le film sera disponible sur le site d’Arte pendant 3 ans.

 

e-crossmedia, le 19 avril 2022.

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« J’ai chopé les droits de diffusion, pas de risque de ban ! ». Le débat Le Pen / Macron mercredi sera, aussi, diffusé par HugoDecrypte sur Twitch ! (le 18-04-2022)

 

 

"J’ai chopé les droits de diffusion, pas de risque de ban !", annonce Hugo ce lundi de Pâques sur son compte Twitter.

Il peut être fier Hugo Travers, lui qui dirige sur le web quelque uns des rares médias dédiés à la politique qui parviennent à séduire le jeune public.

Comme sur TF1, LCI, France2, et franceinfo donc, ses followers verront après demain soir en direct sur sa chaine Twitch le débat d'entre 2 tours.

https://www.twitch.tv/hugodecrypte

Obtenir les droits de diffusion d'un tel évènement ce n'est pas donné à tout le monde !

 

Il faut dire que le mercredi, c’est précisément le jour où il fidélise sur ce réseau social depuis janvier plus de 210 000 internautes

pour « Mashup » son émission hebdo d'actu.

Cette "spéciale" pour le duel Le Pen / Macron fera-t-elle exploser ses compteurs ?

 

C’est en 2015, à peine entré à Sciences-Po, que ce jeune homme imagine mettre en ligne des offres de "news" à destination des jeunes.

Son entreprise, d’une quinzaine de salariés maintenant, s’impose comme l’un des canaux d’info les plus influents sur sa cible.

Hugo, qui a aujourd'hui 25 ans, a su s'adapter à l’évolution du mode de consommation des médias.

Avec son équipe il sait rendre "concernante" la Politique pour les jeunes, présents sur tous les réseaux sociaux, ils jouent incontestablement dans la cour des grands ! 

TikTok : 1,9 million d'abonnés, Instagram : 1,6 million, YouTube : 540.000, Twitter : 306.000 et donc plus de 210 000 le mercredi sur Twitch.

 

Dans le fond, la ligne éditoriale cible son public en traitant prioritairement les thématiques qui concernent le plus les jeunes adultes.

Dans la forme, chaque réseau social propose un format adapté :   JT de 10 minutes sur You Tube, résumé d’actu très court sur Insta, vidéo d’une minute sur TikTok...

 

Des interviews "face cachée" des concurrents à la Présidentielle ont été très suivies ces dernières semaines,

tout comme la soirée du 1er tour durant laquelle les résultats ont été commentés à chaud.

Ce mercredi donc, l'émission débutera à 20 heures pour envisager les enjeux,

avant la diffusion du débat dont il a obtenu les droits de diffusion à 21 heures,

puis un décryptage qui, à n'en pas douter, pourra se poursuivre très tard dans la soirée !

 

Une autre émission spéciale est évidemment prévue pour le 2ème tour dimanche soir prochain, l’occasion par excellence de mettre en œuvre son ambition :

"rendre accessible l’actualité" aux 15 / 24 ans.

 

e-crossmedia, le 18 avril 2022.

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RFI à son tour censurée en Russie ... (le 16-04-2022)

 

Après une dizaine de médias étrangers comme la BBC mais aussi des organes de presse locaux,

Moscou interdit depuis hier le site de Radio France Internationale.

En langue russe évidemment, mais aussi dans toutes les langues proposées par la radio de France Médias Monde.

  https://www.rfi.fr/fr/est désormais classé dans la liste des sites bloqués par le régulateur des télécommunications Roskomnadzor.

Depuis  le 24 février, les sites de RFI assurent une couverture 24h/24 des événements en Ukraine.

Mais avec les lois édictées par le Douma à la veille de l'intervention des troupes russes, publier des informations sur le conflit considérées comme fausses par les autorités est puni de peines pouvant aller jusqu'à quinze ans de prison.

Dans un communiqué Marie-Christine Saragosse, la Présidente de FMM, indique que  ...

« RFI fait les frais en Russie, à l’image d’autres médias internationaux, de son travail d’information indépendant et de terrain.

Nous déplorons la coupure de l’accès au site de RFI, en russe comme dans toutes ses autres langues, qui prive un peu plus encore la société civile russe de la possibilité de s’informer librement, à partir de faits vérifiés à l’opposé des infox, des vérités alternatives et de la propagande.

Dans ce contexte, nous poursuivrons notre travail d’information, en mobilisant toutes les solutions techniques pour continuer à rendre accessibles nos contenus à la population russe. » 

 

Plusieurs réseaux sociaux comme Twitter, Facebook et Instagram ont déjà été rendus inaccessibles.

 

e-crossmedia, le 16 avril 2022.

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L’égalité de temps de parole, sera bien évidemment l’alpha et l’oméga du débat d’entre 2 tours mercredi prochain. En attendant, ce sacro-saint principe démocratique ne favoriserait finalement pas le débat et l’échange des idées... (le 15-04-2022)

Des règles de parfaite égalité de temps de parole existent pour la radio et la télé,

mais en principe pas pour la presse écrite .

Et pourtant....

La candidate du RN déplore que plusieurs émissions, mais aussi des articles dans les journaux papiers ou web soient annulés !

 

En pratique les chaines de radio et de télé envoient les relevés de temps d'antenne à l’ARCOM - le nouveau nom du CSA-.

L’instance de régulation peut également décider de contrôles aléatoires :

les médias « hors-jeu » peuvent être mis en demeure, avec à la clé, des amandes voire l’arrêt d’un programme.

C'est précisément le cas d'Europe 1 et de la société Lagardère Active Broadcast.

L'Arcom les a mis en demeure aujourd'hui même, vendredi 15 avril,  hier pour " non-respect du temps de parole et d'antenne des candidats à l'élection présidentielle".

Des écarts conséquents ont été relevés.

En matinale par exemple :  De 5 minutes  pour Poutou à plus de 35 minutes pour Le Pen et même une minute de plus pour Zemmour.

Curieux compte tenu de la ligne éditoriale de la station : Arthaud, elle, a eu droit à plus de 37 minutes !

 

La presse écrite et internet sont exemptés de ces contraintes.

Mais l’ensemble de la presse semble s’y conformer !

 

Du coup hier jeudi, Marine Le Pen s’est plaint sur Twitter qu’une série d'émissions et d'interviews prévues dans la presse soient annulées.

"Je regrette l'attitude de mon concurrent qui prive les Français d'un débat démocratique libre et ouvert", insiste la candidate d'extrême droite.

Pour l’heure ça concerne Paris Match, L'Opinion ou la chaine détenue par Vincent Bolloré C8.

Caroline Mangez, la directrice de la rédaction de Paris Match, également détenu par Bolloré, explique à l’AFP :  

"Nous avions dès le départ fait le choix éditorial de proposer des interviews aux deux candidats finalistes au second tour de la présidentielle.

Le président Emmanuel Macron ayant finalement décliné notre proposition, par souci d'équité, nous avons prévenu Madame Le Pen que nous retirions notre proposition.

Nous aurions procédé de la même manière si Marine Le Pen nous avait fait faux bond".

Idem pour le journal l’Opinion :

la publication d’une tribune de la candidate RN était prévue, mais puisque le Président sortant n’a pas souhaité, lui, en rédiger, il n’y a pas eu de publication.

 

Cette conséquence des règles édictées par l’ARCOM -le nouveau nom du CSA- impacte malgré tout, surtout, l’audiovisuel.

Marine Le Pen n’a pas participé à l'émission "Face à Baba" avant-hier soir sur C8, par "respect des temps de parole" car Emmanuel Macron "a décliné l'invitation".

"Il y a un problème d'équité" dit l’animateur Cyril Hanouna.  

"On est regardé par l'Arcom, on ne peut pas faire deux heures avec Marine Le Pen si on ne fait pas deux heures avec Emmanuel Macron !"

 

 

 

e-crossmedia le 15 avril 2022

 

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Quel avenir pour l’audiovisuel public ? Les 2 finalistes de cette élection présidentielle ont assez clairement exposé leur choix ! (le 13-04-2022)

 

138 euros par an : voilà ce que coûte en métropole à chaque foyer fiscal "redevable" l’ensemble des radios, télévisions, et offres web de service public,

88 euros pour les foyers ultramarins.

Depuis plusieurs années des plans d’économie et de réduction d’effectifs sont imposés aux entreprises par l’état.

Le budget 2022 est de 3,70 Milliards d’euros,soit 0,5 % de moins que l’année dernière.

 

 

Dans le détail, 2,40 Mds € vont à France Télévisions (-14,3% par rapport à 2021) 

278M € à Arte (-0,4% par rapport à 2021) 

et 588M € à Radio France (-2,6% par rapport à 2021).

Les autres entreprises voient leur budgets de l'an dernier consolidés.

 

 

Il y a 5 ans, pour réformer et rationnaliser les coûts, le gouvernement a souhaité qu'évoluent les entreprises publiques issues de la réforme de l'ORTF en 1974,

pour qu'elles travaillent à nouveau en commun, que leur union fasse leur force tout en s'adaptant aux nouveaux modes de consommation des médias.

 

Emmanuel Macron l’avait laissé entendre à la fin d’une interview réalisée par France 2 avec Laurent Delahousse.

C’était le 18 décembre 2017 depuis l’Elysée.

A réécouter à 34 minutes 05 de la vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=n-fVecOXGBM

 

 

Le projet de holding porté par Franck Riester, qui devait être nommé "France Médias" a avorté.

Mais la tutelle, avec ensuite Roslyne Bachelot,  a poursuivi sa demande d’évolutions :

"Il va falloir améliorer les synergies entre les différentes entreprises, et parachever la transition numérique" a dit la ministre de la culture.

 

Des initiatives ont vu le jour, singulièrement en région, entre Radio France et France Télévisions :

la moitié des matinales de France Bleu est d’ores et déjà codiffusée par France 3.

Le site web commun aux 2 chaines « Ici » voit le jour ces jours-ci, mais rencontre de fortes oppositions du côté des syndicats de chaque entreprise.

Les lignes éditoriales peuvent diverger d'un terroir à l'autre, mais les grilles salariales demeurent différentes aussi entre RF et FTV.

Surtout ...
A France Télévisions, des équipes de journalistes sont dédiées au web, en métropole comme outremer.

Ce n'est que peu le cas en région à Radio France, hormis quelques coordinateurs multimédias et une rédaction centrale à Paris. les publications sur le site francebleu.fr sont éffectuées "à charge d'emploi" par les journalistes. Les collaborateurs des radios locales dont le premier métier est d'être femme ou homme de radio se doivent, en plus du travail pour leur antenne, de publier une version de leur reportage sur internet.

C'est le résultat de la doctrine "tous contributeurs" adoptée depuis l'avènement du web par la DRH de Radio France.

Aujourd'hui, à l'heure du rapprochement vécu comme "forcé" avec FTV, éxigé par la tutelle, les syndicats bloquent.

A France Info tout de même,  le rapprochement des équipes radio et télé implantées à Paris de chaque coté de la Seine tend à toujours plus performer : le défi est de faire travailler ensemble les équipes.

 

Reste qu’une réforme de l’ensemble du secteur, qui a déjà été opérée ou qui se poursuit partout en Europe, demeure d’actualité.

Nul doute que, chacun dans leur coin, les états-majors se préparent à y faire face : le leadership des dirigeants(es) en dépendra d'ici peu !

Pour les équipes de terrain, au delà de la révolution culturelle qu'induit le passage au "crossmedia", c'est surtout la crainte pour les gens de radio de se faire "manger" par la télé qui domine.

Mais pour tous  ...

La principale inquiétude, dramatisée par l'approche du second tour de la Présidentielle, réside d'abord dans le mode financement, voire la menace de dispartion !

 

Les propositions des 2 candidats en mode : "ca passe, ou ca casse " !

 

Pour Emmanuel Macron, l’idée d’un budget voté pour cinq ans semble retenue.

Un budget auquel "on ne peut pas déroger" précise d’ailleurs l’actuel porte-parole du gouvernement pour garantir à l'audiovisuel public "ses moyens, son indépendance et de la visibilité sur le long terme ".

Gabriel Attal a, en annonçant cela, quelque peu rassuré le secteur. Les propos du Présisdent-Candidat avaient initialement été mal compris.

Lors de sa première sortie publique en tant que candidat le 8 mars dernier à Poissy dans les Yvelines, Emmanuel Macron avait en effet proposé de "supprimer la redevance audiovisuelle",

une décision " cohérente" selon lui avec la suppression la taxe d’habitation. Manquait sa conviction de garantir l'existence d'un service public, mais financé autrement...

 

Marine Le Pen elle va au bout du raisonnement.

C’est le 6ème engagement d’ailleurs de son programme.

Elle souhaite la suppression de la redevance et même de l’essentiel de l’audiovisuel public.

" On n'a pas besoin d'un service public de l'audiovisuel aussi important. Il est de plus en plus difficile de distinguer sa spécificité par rapport au privé » affirme-t-elle.

"Nous sommes une grande démocratie, a-t-on encore besoin d’un audiovisuel public de cette taille ?"

Ne resteraient donc, si elle était élue Présidente de la République qu’Outremer la 1ère avec ses 9 stations de part les océans,

la chaîne franco-allemande Arte,

et l’Institut national de l’audiovisuel (INA), mais qui "sera transféré au ministère de la Culture et intégrera les archives nationales".

 

 

Pour comprendre les enjeux, 2 chiffres :

 

29% de part d’audience en 2021. 4 Français sur 5 regardent les chaînes du groupe France Télévisions chaque semaine.

 

A la dernière vague de sondage -novembre/décembre 2022-  Radio France a décroché, avec l’ensemble de ses offres, un record absolu : 6,959 millions d'auditeurs.

 

 

Pour mémoire l’audiovisuel public en large partie financé par la redevance, c’est …

 

Radio France : France Inter, France Info, France Culture, Fip, Mouv’, les 44 radios locales de France Bleu et France Musique (avec 2 orchestres symphoniques, le Chœur et la Maitrise).

 

France Télévisions : France 2, France 3 avec toutes ses antennes régionales, France 4 et France 5 , et franceinfo : (canal 27 de la TNT)

 

France Médias Monde : RFI diffusée mondialement en français et en 15 autres langues, Monte Carlo Doualiya, la radio en langue arabe ainsi que la chaine télé d’info continue France 24.

 

L’Institut National de l’Audiovisuel qui assume la conservation du patrimoine audiovisuel français, les missions de recherche, de création audiovisuelle, ainsi que la formation continue et initiale.

 

Arte et de TV5 Monde.

 

e-crossmedia, le 13 avril 2022.

 

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