Ces articles vous sont présentés par e-crossmedia

Agence d'Information, de formation et de consulting

Quand la radio devient vraiment aussi de la TV ! Réelle valeur ajoutée ce 21 juin de la co-diffusion France Bleu Paris - France 3 Ile de France ! (le 21-06-2022)

Petit évènement du coté de Radio France et de France Télévisions ce mardi 21 juin ! Sorry its not set :(

 

La matinale de France Bleu Paris, déjà co-diffusée comme la moitié des locales de Radio France en télévision par France 3, est notablement enrichie par la présence d’une caméra qui retransmet les interventions d'un reporter.

Chaque matin en effet cet animateur sillonne la région :

les auditeurs ont l’habitude de l’entendre tous les quarts d’heure traiter un thème qui change de jour en jour.

Habituellement ce sont des images d’illustrations de son sujet qui apparaissent à l’écran pendant ses interventions.

 

Ce matin en plus, il apparait donc vraiment lui-même à l’image et le lieu d'où il nous parle est visible :

FTV a, pour la première fois,  mis à diposition un caméraman qui retransmet la séquence de radio en direct à la télé.

C’est au Marché d’Intérêt National de Rungis que l’équipe a décidé de réaliser cette première, au pavillon de fleurs à proximité d’une scène France Bleu Paris ou se produisent des musiciens.

A l’occasion du 40ème anniversaire, c'est la Fête de la Musique "la plus tôt" de France.

Il interview des artistes, des professionnels de la gastronomie ...

A 7 heures 27 l’animateur présente comme tous les jours sa revue de presse, depuis Rungis : les Unes de journaux sont présentées à l’image.

Sa posture au micro ne change pas,

mais il "passe" aussi très bien, sans adopter une attitude de pro de la tv pour autant, face à la caméra !

 

Sorry its not set :(

 

Cela peut sembler anodin mais cette "première" est vraiment significative.

C'est évidemment transparent pour les fidèles de la fréquence 107.1 en Ile de France, mais c’est une nouvelle avancée vers un  vertueux crossmédia :

la présence de cette caméra enrichie indéniablement l’offre en télévision !

 

Les 2 entreprises de l’audiovisuel public dédiées à l’action régionale réalisent donc un nouveau pas de plus vers leur complémentarité !

France Télévisions, pionière en la matière avec ses crossmédias réalisés quotidiennement sur les 9 stations "1ères" d'Outremer, a ouvert la voie depuis 11 ans déjà !

Peu de décideurs intra périphérique parisien y ont prêté attention ...

Evidemment : l'union fait la force !

En tous cas : la radio codiffusée en télévision conquiert une bonne fois pour toutes dès aujourd'hui le terrain héxagonal avec cette caméra à Rungis.

Elle offre une valeur ajoutée en télé au savoir faire radiophonique !

Celà préfigure sans doute le devenir de l'action régionale du service public de l'audiovisuel quand, l'exemple des 1ères ultramarines est éclatant, les équipes des 2 entreprises sauront "vraiment" travailler ensemble.

Avec les réformes attendues du fait de la suppression annoncée de la redevance de l'audiovisuel public : c'est demain.

 

e-crossmedia, le 21 juin 2022.

Voir l'article

Outremers synonymes d'Outre-Loi les jour d'élections, sur les réseaux sociaux et les télés d'Info Continu ? Hypocrysie et flou artistique de la loi ... (le 19-06-2022)

 
Sorry its not set :(
Amusant d'observer l'intérêt exceptionnel suscité par nos territoires d'outremer les jours d'élection !
Du fait des décalages horaires, le web regorge d'articles et de réactions à mesure que sont publiés les résultats.
 
Ces chiffres sont même parfois interprétés comme des "tendances" en attendant les résultats globaux à 20 heures, en métropole.
Pourtant l'histoire récente montre que suivant leurs contextes locaux les ultramarins n'ont souvent pas le même comportement dans les urnes que les "métros".
Sorry its not set :(
Les internautes locaux échangent et débatent,
et leurs médias y publient en temps réel les chiffres de leurs 9 territoires ce qui est compréhensible : ils servent leurs publics en proximité.
 
Pendant ce temps, dans l'héxagone et en Corse les médias sont sensés rester muets pour ne pas influencer le scrutin.
Les journalistes radio et tv rivalisent de circonvolutions de langage pour feindre d'ignorer les infos qu'ils lisent pourtant comme tout le monde sur la toile.
C'est d'ailleurs le cas aussi à propos des données publiées par les médias étrangers, singulièrement belges et suisses.
Reste qu'il y a des trous dans la raquette !
Certains médias font en effet mine de se taire à l'antenne, mais donnent les infos sur leur site ou en incrustation sur un bandeau en bas d'écran !
 
Sorry its not set :(
 
Le cas de la secrétaire d'état à la mer dont la défaite a été publié dès 9 heures, à Paris, ce dimanche ne pose-t-il pas question ?
N'est-ce pas une indication suceptible d'influencer la réflexion des votants ?
L'Arcom aurait-elle des choses à redire ?
Ou décidément ne faut-il pas adapter la réglementation à la révolution du mode de consommation des médias, et en finir avec l'hypocrisie  ...
 
Sorry its not set :(
 
S'agissant d'internet en tous cas, voici les "consignes"publiées sur le site du conseil constitutionnel.
Chacun appréciera le flou artitique de la dernière phrase !!!
 
"Par principe, la communication sur internet est libre, en vertu de l'article 1er de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication.
Ce droit est ouvert aux citoyens sans limitation autre que les dispositions réprimant son abus.
Toutefois, certaines dispositions législatives du code électoral ainsi que la loi n° 77-808 du 19 juillet 1977 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d'opinion apportent des limitations ou des interdictions d’autant plus strictes qu’on se rapproche du jour du scrutin. Ces dispositions ont pour objectif de garantir la sincérité du scrutin et d’éviter toute forme de pressions intempestives sur les électeurs.
Sorry its not set :(
"Ces limitations ou interdictions s’imposent tout particulièrement à ceux qui ont à la fois un intérêt à influencer l’électorat et les moyens de le faire, comme les candidats et les formations politiques qui les soutiennent ou ont patronné leur candidature.
Les limitations et interdictions relatives aux campagnes sur internet s’appliquent donc intégralement aux comptes détenus, sur les réseaux sociaux, par ces personnes.
Les citoyens ne sont pas non plus exemptés du respect de ces règles.
Il est donc préférable de s’abstenir de toute activité de propagande la veille et le jour du scrutin."
 
e-crossmedia, le 19 juin 2022.
 
Sorry its not set :(
Voir l'article

Fusion de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA en une entreprise unique ! Voilà la préconisation du Sénat dévoilée ce jeudi 8 juin 2022 : conséquence de la suppression de la redevance annoncée par le Président Réélu … (le 08-06-2022)

Sorry its not set :(

 

Elle est à retardement, mais c’est une bombe !

La haute assemblée a rendu ce mercredi son rapport sur l’avenir de l’audiovisuel public.

Conduite par les sénateurs LR Roger Karoutchi et Jean-Raymond Hugonet, une commission a imaginé l’avenir, compte tenu de l’annonce de la suppression de la redevance.

Résultat :

le projet va bien plus loin que ce qui avait été envisagé dès 2015, cette réforme qui a avorté 5 ans plus tard quand Franck Riester occupait le bureau d'André Malraux rue de Valois. 

Sorry its not set :(

Comme le raconte, aujourd'hui, le site de "Public Sénat" :

L’objectif n’est pas de faire une fusion pour restreindre, mais de rassembler les moyens, pour être plus puissant sur le numérique, dit Jean-Raymond Hugonet, convaincu qu’il est désormais temps de "mettre un terme à l’exception française" en Europe sur ce sujet.

"C’est un peu dans le sens de l’histoire", surenchérit Laurent Lafon.

Selon le président (Union centriste) de la commission de l’éducation et de la culture, la perspective d’un "grand pôle privé", avec la potentielle fusion TF1-M6, affectera le secteur public et nécessite des réponses".

 

Les rédactions seraient les premières impactées :

les journalistes de France Télévisions, Radio France et France Médias Monde, seraient réunis en une seule structure "pour supprimer les doublons, renforcer l’expertise et la réactivité".

Trois pôles seraient créés dévolus à l’international, au national et au local.

Pour l'action régionale, les sénateurs recommandent de réunir France 3 et France Bleu en une seule et même filiale, "France Médias Régions ".

Première conséquence : cette réorganisation permettrait d’emblée, selon eux, 10% d’économie !

Les syndicats y sont opposés.

Ils l'ont déjà affirmé en s'opposant à la réunion sur le web des sites internet de France 3 et France Bleu.

L'appli nommée "Ici " a bien vu le jour pourtant, mais les équipes en région continuent globalement à la dénoncer

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.radiofrance.radio.francebleu.android&hl=fr&gl=US

Sorry its not set :(

Pour nombre d'observateurs, les radios locales risquent comme depuis des années, de considérer qu'elles sont la variable d'ajustement budgétaire de l'ensemble du groupe Radio France.

Eparpillées sur l'ensemble de la métropole les stations, sur 44 implantations, voient leurs effectifs discrètement amoindris : un poste par ci, un poste par là supprimés.

Au plan national celà ne se voit pas.

Et ...

Force est de constater que les partenaires sociaux, qui siègent à Paris, ne se mobilisent pas pour plaider cette cause .

C'est pourtant politiquement étrange :

l'air du temps "gouvernemental" affiche une volonté de priorité à la proximité et aux territoires !

Un directeur du réseau des radios locales de Radio France, Claude Esclatine qui n'est plus là pour en parler malheureusement, l'avait en son temps dénoncé.

La story est pourtant évidente :

les gens de radio craignent d'être "mangés", comme celà s'est quasiment passé partout dans le monde, par ceux de la télé !

 

Celà dit :

pas un mot à propos des outremers.

Et pourtant ...

C’est France Télévisions qui y a en charge l’audiovisuel public avec ses 9 implantations sur les 3 océans, et qui fait cohabiter depuis 2018  radio, télé et web.

Même si les zones de chalandise sont par nature limitées compte tenu des territoires, force est de constater que l'union des équipes sous une seule marque "la 1ère " fait sa force.

Les audiences y sont remarquables ! Pourtant selon les terrains, la Réunion ou les Antilles la concurrence du secteur privé est bel et bien offensive.

En cela le savoir-faire ultramarin de l'audiovisuel public, même si pour les décideurs "intra-périphérique parisien" feignent de l’ignorer, a d'ores et déjà valeur d’exemplarité !

C'est à la Réunion par exemple que la première matinale radio du PAF a été co-diffusée en télévision, il y a 11 ans.

 

 

Les sénateurs suggèrent par ailleurs la création d’une commission indépendante.

Elle serait chargée d’évaluer les besoins et de proposer au gouvernement et au parlement la nécessaire trajectoire budgétaire.

Cela s’appellerait "Autorité Supérieure de l’Audiovisuel Public" :

ASAP, comme aussi "As Soon As Possible" …

Les représentants de l’Inspection Générale des Finances, et de l’Inspection Générale des Affaires Culturelles donneront la semaine prochaine leur point de vue devant la Haute Assemblée.

Les sénateurs attendent aussi la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, pour ne pas dire tout autant celui du budget Gabriel Attal …

Les syndicats appellent, eux d'ores et déjà, à une journée de grève et une manifestation nationale à Paris le 28 juin.

 

e-crossmedia, le 8 juin 2022

Voir l'article

Jingle radio : le plus célèbre indicatif est signé Beethoven ! -78ème anniversaire du débarquement- (le 06-06-2022)

Sorry its not set :(

 

"Pom POm POM PoooOmMM ",

soit 4 coups de timbales : 3 brefs et un long ...

Sorry its not set :(Chacun entend sans difficulté l’ouverture de la 5ème symphonie de Ludwig van Beethoven.

https://www.youtube.com/watch?v=duBcITjamOs&t=71s

Ce motif musical sera, durant toute l’occupation de la France par l’Allemagne nazie, l’indicatif des émissions de la BBC.

 

En ce jour anniversaire du débarquement en Normandie en 44, c’est l’occasion de se remémorer l’origine du choix ...

C’est en fait une référence à Winston Chruchill qui, à chacune de ses apparitions publiques pendant la guerre, lève la main en formant un V avec ses doigts :

V comme victoire…

Or pour traduire en morse la lettre V il faut, comme le fait Beethoven avec une timbale, frapper 4 fois : 3 coups courts, et un long !

 

 

La radio, comme le web aujourd’hui en Ukraine, s’est imposée lors de la seconde guerre mondiale comme une arme essentielle.

. Hitler comme Staline dès le début du conflit fournissent des récepteurs bon marché à leurs populations. Les postes sont réglés pour ne pouvoir capter que les stations qui diffusent leurs propagandes.

 

. La BBC, qui n’émet alors à l’étranger que vers les colonies britanniques ouvre des émetteurs dès le 10 juin 40 vers la France, dès que Pétain entre en collaboration avec les nazis et ouvre la voie à l’occupation.

Une semaine plus tard le Général de Gaule délivre son « Appel ».

 

Sorry its not set :(

 

Durant 4 ans ensuite ses équipes de la France Libre transmettent depuis Londres leurs messages codés si précieux aux résistants.

 

. De Gaule demande également à Radio Brazzaville, alors colonie d’Afrique centrale, de porter son discours.

Le 31 décembre 1940 il regrette que le poste diffuse surtout la version anglaise de l’évolution des combats : il commande un éditorial clairement orienté "France libre".

 

. La station de Suisse Romande informe les auditeurs qui peuvent la capter de l’avancée des combats.

Les émissions ne sont pas neutres pour autant, le poste helvète choisi clairement le camp des alliés.

 

. En France les studios de radio sont occupés comme l’est le territoire : les ondes deviennent collaborationnistes.

En écho aux 4 notes de Beethoven sur la BBC, cela conduira à la création d’un autre célèbre jingle : « Radio Paris ment, Radio Paris ment … Radio Paris est allemand ».

 

L’histoire sonne parfois comme un riff de guitare dirait-on aujourd’hui, en mode "rythme perpétuel".

"C’est le destin qui frappe à la porte !",

voilà ce qu’aurait dit Ludwig van Beethoven en composant le motif des 4 coups de timbales au début de sa Vème symphonie.

Il n’entend déjà presque plus quand il dirige la création de son oeuvre à Vienne en 1808 mais il est visionnaire, épris de liberté, furieux contre Napoléon qui vient de conquérir son pays :

ses quelques mesures deviendront les plus célèbres de l’histoire de la musique.

Pour l’illustre chef d’orchestre John Eliot Gardiner "Aucun compositeur avant Beethoven n’aura investi avec une symphonie une telle résonance politique".

Et aussi, donc, "radiophonique" !

 

e-crossmedia, le 6 juin 2022 , 78ème anniversaire du débarquement en Normandie.

Voir l'article

Défendre la contribution à l’audiovisuel public (CAP ex-redevance) : Une pétition sur les réseaux sociaux, lancée par des organisations syndicales ! (le 05-06-2022)

.

C’est une initiative des fédérations CGT SPECTACLE, F3C-CFDT, FASAP-FO, CFTC, CFE-CGC : un appel à se mobiliser en signant une pétition en ligne.

"L’audiovisuel public est un acteur majeur de l’écosystème audiovisuel français …

Il est aussi le garant d’une information plurielle et indépendante à l’heure des grandes concentrations de médias aux mains de magnats économiques sans scrupules. »Sorry its not set :(

 

Les organisations syndicales s’opposent au projet de réforme présenté par le Président de la République durant la campagne électorale.

Dès la nouvelle assemblée nationale reconduite, si évidemment "Renaissance" et ses possibles alliés conservent la majorité,

un projet de loi de finance modificatif doit redéfinir le mode de financement des entreprises de l'audiovisuel public.

Ce que contestent ces partenaires sociaux.

"Pour garantir son indépendance et son financement, son budget ne peut pas être décidé par le gouvernement et soumis aux aléas du vote des lois de finance annuelles.

Il doit disposer d’une ressource affectée, garantissant au mieux son indépendance économique et politique tant en termes d’information que de diversité culturelle.

Il pemet l’exposition de programmes déconnectés de l’audimat, sur des thèmes moins grand public ou concernant des sports plus confidentiels afin de refléter au mieux toute la diversité de notre société.

Pour ceux qui devaient payer la redevance le montant par jour était moins de 38 centimes par jour pour la métropole et moins de 24 centimes par jour pour l'outre-mer."

 

Cette pétition précède l’appel à la grève de 24 heures d’ores et déjà lancé pour la journée du 28 juin.

Ce dimanche matin, plus d’un millier de signataires y ont déjà apporté leur soutien.

https://www.petitionenligne.net/emb/365234?fbclid=IwAR0fti6QiwWwuzwbRLklE1sFsexO9xd6Ob7u3H1HyRIOP-yf2cOIjngtLjk

 

 

 

e-crossmedia, le 5 juin 2022.

Voir l'article

Bill Gates est invité de la chaine YouTube HugoDécrypte, le média qui capte l’attention du jeune public. C'est comme un couronnement pour le roi de l'info, sur le Web et les RS ! (le 03-06-2022)

 

Alors que toutes les rédactions de France et de Navarre sont en édition spéciale pour le jubilé de la Reine d’Angleterre, un média "alternatif" force le respect et démontre que l’info sur le web, qui cible un public jeune, gagne ses lettres de noblesse !

Hugo Travers publie ce jeudi 2 juin une interview de Bill Gates, rien que çà, sur sa chaine YouTube "HugoDécrtypte".

 

https://www.youtube.com/watch?v=s0T9-i4HXr4

Sorry its not set :(

Ce jeune homme de 25 ans s’impose sur les réseaux sociaux en proposant un traitement de l’actualité en vidéo à travers de réelles émissions professionnelles, des interviews et des reportages.

Avec sa trentaine de collaborateurs, il entend vulgariser l’info sur les grandes thématiques actuelles qui mobilisent les 15/30 ans.

Il revendique aujourd’hui 1,6 million d’abonnés !

 

Mais pour le coup avec Bill Gates, Hugo Travers le digital natif ne cache pas sa fierté d’avoir reçu sur sa chaine le créateur de Microsoft !

 

Sorry its not set :(

 

Dans le fond comme dans la forme Hugo impose sa "patte" depuis des années, mais il explose indéniablement les compteurs ces derniers mois.

Il a co-diffusé en simultané avec les grandes chaines de télé institutionnelles le débat d’entre 2 tours, après avoir reçu la plupart des candidats à la Présidentielle.

Ses interview "face cachée", comme ses formats courts, ou le décryptage vulgarisateur quotidien de l'actu, constituent une offre qui compte dorénavant dans le Paysage Audiovisuel Français.

Il sait aller à la rencontre de sa cible qui déserte les médias traditionnels.

 

Un plateau sobre et sombre, 2 fauteuils, un écran au fond qui diffuse une image.

Elle est sélectionnée au hasard, comme sur une machine à jouer au casino, quand l’invité appuie sur un buzzer.

C’est comme cela que se construisent les émissions !

 

Sorry its not set :(

 

Bill Gates tombe tout d’abord sur des images qui rappellent qu’il avait, avec sa fondation, prédit une pandémie de maladie respiratoire. C'était 5 ans avant l’arrivée de la Covid-19.

Cela tombe bien :

c’est le thème du livre qu’il vient de publier.

Il préconise la création d’un organisme de 3000 personnes pour détecter l’apparition de virus partout sur la planète, parle du mode de financement de l’OMS. Il évoque la lutte contre le paludisme ou la polio qui est en passe d’être éradiquée …

 

Sorry its not set :(

Puis il est questions de ses amis milliardaires.

Gates n’est pas tendre avec certains projets "farfelus" qui sont consacrés à l’espace, alors qu’il y a de graves problèmes environnementaux à prendre à bras le corps sur Terre.

Pour lui l’Europe ouvre la voie pour éviter une catastrophe climatique et "Emmanuel Macron est un bon dirigeant pour cela".

 

 

Arrive la séquence « Chronomètre » : c'est une déferlante de questions auxquelles il faut répondre par oui ou par non.

"Avez-vous triché à un examen ? … Il y a longtemps, oui ! " répond le kid de Seattle.

 

Pour conclure, Hugo demande à Bill s’il faut "avoir honte de prendre l’avion compte tenu de la menace climatique , " ...

Gates avoue ne pas être vertueux en la matière, il mais affirme verser 9 milliards par an pour compenser, comme une taxe carbone perso à laquelle il s’astreint en finançant des projets de recherche au profit de l’environnement.

 

Dans l’environnement médiatique en tous cas ce beau "coup" journalistique d’Hugo et de ses équipes impose décidément leurs médias sur le web comme des canaux qui comptent.

D’ailleurs à propos de chiffres, l’internaute remarquera que YouTube rythme le quart d’heure d’émission par 3 courts écrans de pubs ...

 

e-crossmedia, le 3 juin 2022.

Voir l'article

"En c'moment sur France Info, il y a l’info qu’il vous faut !" Il y a 35 ans ce 1er juin naissait la chaîne d’info en continu de Radio France. La première d’Europe ! (le 01-06-2022)

 

C'est l'histoire d'un choix stratégique vertueux....

D'une radio destinée "aux jeunes", qui laisse sa place à "une jeune radio" consacrée à l'actu !

Seulement 100 jours sont nécessaires pour constituer un team de winners avant-gardistes, et pour adapter le studio de la mezzanine à gauche du grand hall de la maison de Radio France.

Il abritait jusqu’au 20 février 87 "Radio 7", fermée par Rolland Faure.

Alors que les radios libres privées s'imposent à l'époque chez les ados et les jeunes adultes depuis la libération de la bande FM,

le Président de l'entreprise est convaincu que le service public doit plutôt investir et innover dans le domaine de l'info plutôt que de s'évertuer, avec difficulté, à tenter de séduire les 15/30 ans.

 

Sorry its not set :(

 

Le Président de Radio France décide donc la création d’un programme d’actualité en continu, à l’image de ce qui marche déjà très bien aux Etats Unis mais qui n'existe pas, alors, en Europe.

Une nouvelle équipe est alors constituée avec, donc, essentiellement des journalistes et des techniciens : pas d’animateur !

 

Un journal de 7 minutes chaque demi-heure, des reportages de 1 minute 50 secondes et des interviews de 40 secondes maxi dans les journaux : ce sont, pour les pros de l'époque, des formats exigeants !

Mais du coup, d'emblée, l’antenne "sonne" moderne. Elle est rapide,  dynamique, tonique même. Le flux d'info en continu est aussi rythmé par des rendez-vous thématiques au fil de la journée,

chaque séquence est "habillée" par des jingles qui apportent une part de musicalité, donne du relief et participent énergiquement à la dynamique d'ensemble.

 

C’est à l’époque une véritable révolution, tant pour les professionnels que pour les auditeurs :

la grille respecte un conducteur précis comme une horloge.

Les présentateurs comme les reporters actualisent leur écriture : tout doit être concis, "punchy"… Tout est calibré à la seconde près !

 

France Info est aussi vorace en contenus ...

Il faut "nourrir" ce fil d’actu en continu : aux reporters de la chaîne et de France Inter s’additionnent heureusement ceux des radios locales de Radio France.

Ces professionnels en région, dont le savoir-faire est à l’époque proche du format "traditionnel" de France Inter, doivent apprendre, eux aussi, à moderniser leurs pratiques :

écrire "court" , monter "court" , raconter "court" ... Angler !!!

Pour France Info, dont ils deviennent de fait les correspondants, il faut travailler vite, respecter ses formats drastiques, et transmettre rapidement le reportage à la maison de la radio à Paris pour une diffusion immédiate !

Plus question d'avoir le temps de travailler pour le journal de la mi-journée, de la soirée ou de la matinale du lendemain : sur France Info, l'info est continue ...

 

Sorry its not set :(

 

C’est Jérôme Bellay qui a débuté sa carrière à l’Union de Reims et qui est passé ensuite comme dirigeant par la station ORTF de Cayenne, puis à Antenne 2, et à TF1 avant de diriger toute l’info de Radio France,

qui est chargé de mettre en place cette offre révolutionnaire.

 

Sorry its not set :(https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cac01037858/lancement-de-la-chaine-radiophonique-france-info

 

 

Et le 1 er juin 1987 c’est Michel Goujon qui ouvre l’antenne.

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cac01036779/radio-debut-de-france-info

(Extraits de journaux de FR3, avec l'INA)

 

29 ans plus tard, en 2016 donc, la marque France Info devient, en plus de la radio, un site d'information global en continu à la suite du rapprochement avec le site France Tv Info.

Une nouvelle grille s’installe sur la FM, en lien avec la chaîne TV créée le 1er septembre 2016.

L’habillage sonore composé à l'origine par Gérard Calvi laisse place à de nouveaux jingles signés Jean Michel Jarre.

 

Dès sa création il y a donc 30 ans France Info a su séduire un large public.

Elle comptait déjà un million de fidèles au quotidien après un an d’existence.

Elle est aujourd’hui 3ème radio de France et réalise même sa meilleure audience depuis 19 ans avec plus de 5,4 millions d'auditeurs quotidiens,

selon les derniers chiffres publiés par Médiamétrie sur la période janvier-mars 2022.

 

e-crossmedia, le 1er juin 2022

Voir l'article

Audiences TV : les chaines d’info continu sont critiquées, mais toujours plus regardées : Seule CNews recule... (le 31-05-2022)

 

 

 

Sorry its not set :(

 

Sorry its not set :(

A l’exception de CNews qui baisse pour la première fois depuis janvier 2020 - 0,2 points -

l’audience des chaines d’info continu augmente, selon les chiffres de mesure sur un an publiés par Médiamétrie, ce 30 mai 2022.

 

BFM décroche la palme avec 3,4% de part d’audience, elle gagne 0,8 point.  

C’est même la chaîne de télé française qui signe la plus forte progression de mai 2021 à mai 2022.

Mais ce beau succès ne peut décemment pas être valorisé, bien sûr, par l’équipe du groupe Altice au moment ou la rédaction est endeuillée par le décès, hier, d’un de ses journalistes dans l’est de l’Ukraine…

 

LCI enregistre + 0,6. et gagne du terrain sur CNews : belle performance pour la pionière française en télévision d'info continu du groupe TF1, qui signe donc la deuxième meilleure progression du paf!

Du coté de France Télévisions, sa version TV de "franceinfo :" gagne elle aussi du terrain : elle totalise aujourd’hui 0,9%.

 

Plusieurs raisons peuvent être envisagées pour expliquer le trou d’air de CNews, alors que la chaine détenue par Vincent Bolloré avait plutôt le vent en poupe depuis de longs mois.

Beaucoup d’observateurs soulignent le positionnement "très à droite" du traitement de l’actualité.

Finalement, comme dans les urnes, la "clientèle" potentielle n’est peut-être pas si conséquente que cela.

Et puis ...

Autant les médias "d'opinion" sont considérés et respectés par le grand public quand il s'agit de presse écrite, ce n'est toujours pas vrai s'agissant de l'audiovisuel.

Sur quelques radios nées en 1982 avec la libération de la bande FM et qui subsistent , ou sur les sites web d'aujourd'hui qui affichent et revendiquent leur "tendance" politique, ca passe.

Sur les radios, et les chaînes de télévision "prémium" considérées comme des Mass Médias, les auditeurs et les téléspectateurs demeurent attachés à une forme d'équilibre s'agissant des courants de pensée.

D'ailleurs l'instance de régulation, l'Arcom qui succède au CSA, est là pour y veiller et faire respecter la loi.

CNews avait pourtant choisi d’enfoncer le clou, à l’occasion de l’élection présidentielle.

 

Sorry its not set :(

Par exemple :

malgré la guerre qui prenait de l’ampleur en Ukraine, les reporters de CNews n’ont plus été dépêchés sur le terrain au bout de quelques semaines!

Effectifs réduits, difficulté et dangerosité de faire couvrir l’actualité dans les zones de combat par de jeunes professionnels peu expérimentés, et surtout coût élevé des missions à l’étranger…  

Le choix de la chaîne a été de rapatrier ses équipes en France et de donner la priorité à la campagne électorale.

Stratégiquement la direction a considéré que son ADN c'était les débats en plateau,

et que ses téléspectateurs fidèles étaient plus concernés par l'enjeu de la Présidentielle que par l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe.

Mais ...

Une chaine d'info continu qui fait en partie l'impasse sur un fait d'actualité si lourd et qui n'illustre plus ses émissions avec ses propres images et surtout le récit de ses journalistes,

celà a peut-être finalement déstabilisé tout de même les télespectateurs!

 

Exceptée CNews donc, force est de constater que les chaines d’info continu s’en sortent tout de même mieux que les chaines généralistes, traditionnelles, disponibles sur la TNT.

Les téléspectateurs choisissent de regarder ces offres d’actualité de flux,

alors qu’ils passent pourtant de moins en moins de temps chaque jour devant l’écran de leur salon : 26 minutes de moins qu’il y a un an, si c’est le mois de mai qui sert de référence.

Après la période des confinements durant laquelle la télévision a connu une embellie puisque beaucoup d'entre nous étions "captifs" à la maison, Médiamétrie note que l’évolution du mode de consommation des médias s’accélère.

Sorry its not set :(Il y a les plateformes comme Netflix ou Amazon Prime qui grignotent toujours plus leurs parts du gâteau.

Témoin ce mardi soir le quart de final Nadal-Djokovic en nocturne à Rolland Garros : la Fédération a choisi de le faire est diffuser en clair par la plateforme américaine, 

ce qui provoque le courroux de la pédégère de FTV Delphine Ernotte .

Et puis encore, s'agissant d'évolutions ... 

Comment ignorer la concurrence du web surtout s'agissant du jeune public ? Pour l'info les offres en ligne comme Brut ou Hugo Decrypte deviennent une référence.

Cette cible s'éloigne des JT traditionnels.

 

C'est donc bel et bien une révolution culturelle qui est en marche.

L'ensemble des programmes des chaines traditionnelles sont de moins en moins regardés en direct.

Par exemple : 1 téléspectateur de TF1 sur 4 regarde "Koh Lanta" en différé. 21 % des fidèles de "Mariés au premier regard" sur M6 font de même…

 

Reste que la hiérarchie des grandes chaînes demeure inchangée, et ce depuis des années.

TF1 en tête, même si elle perd 1,1 point en 1 an.

France 2, elle gagne 0,3 points et totalise 14,8% de part d’audience.

Suivent France 3 et M6, puis France 5, et TMC à égalité avec Arte.

 

 

e-crossmedia, le 31 mai 2022.

Voir l'article

La mort ce 30 mai d'un deuxième journaliste français en Ukraine : Frédéric Leclerc-Imhoff accompagnait avec sa caméra des habitants qui fuient les bombes russes. Il en a été, selon toute vraisemblance, victime lui-même. (le 30-05-2022)

 

 

Sorry its not set :(

 

Frédéric Leclerc-Imhoff, Journaliste Reporter d’Image, est décédé ce lundi 30 mai dans l’est de l’Ukraine. Sorry its not set :(

Agé de 32 ans, il a poursuivi ses études à l’IJBA de Bordeaux.

Puis à 25 ans, stagiaire, il avait collaboré à l'agence CAPA pour la réalisation de documentaires.

Ses colègues le saluent ce soir sur les réseaux sociaux :

" Je garde et je garderai de toi ton humour, ta bienveillance et ton engagement sans faille. On ne t'oubliera pas Fred, c'est promis !"

Depuis il travaillait depuis plus de 6 ans pour BFMTV.

 

 

 

Sorry its not set :(

Le patron de la chaîne Marc Olivier Fogiel, est évidemment très ému à l'antenne ce soir :

“C’était pas une tête brûlée. Il pesait chaque minute de sa mission.

Ce qui domine, ce soir chez nous, c’est le chagrin et la tristesse, mais aussi une forme de fierté.

Cette mission était sans doute l’une des plus dangereuses”

 

 

 

 

Toute la profession rend hommage à ce confrère, à l'image aussi du directeur de l'information du groupe France Télévisions.

 

Sorry its not set :(

 

C’est la 2ème mission qu’Frédéric Leclerc-Imhoff effectuait pour BFMTV sur ce théâtre d'opération depuis le 24 février.

Il avait fait, avant de partir couvrir la guerre, un stage de préparation-commando.

Il a été mortellement touché alors qu’il était en reportage à bord d’un bus, avec un confère qui n'a été que légèrement blessé à la jambe et leur "fixeuse" ukrainienne qui est indemne.

Ils couvraient la fuite dans le cadre d'un convoii humanitaire d’habitants pour échapper aux bombes russes, ils étaient à proximité de l’artillerie de l’armée de la Fédération de Russie.

 

Le Président français a dénoncé immédiatement ce crime, alors que sa ministre des Affaires étrangères est précisément ce lundi en visite officielle en Ukraine.

 

Sorry its not set :(

 

Catherine Colonna a dénoncé elle aussi, sur place à KIev, "un crime de guerre".

Une enquête est d'ores et déjà ouverte par le parquet anti-terroriste français pour "crime de guerre".

Elle a rencontré le Président Volodymyr Zelensky qui a promis qu’il aiderait, pour sa part, au rapatriement du corps de Frédéric Leclerc-Imhoff en France.

Après Pierre Zakrzewski, Frédéric Leclerc-Imhoffest le 2eme journaliste français tué en Ukraine depuis le début de la guerre. .

 

L’agence officièle d’information russe Tass, quant à elle, met en doute la « qualité de journaliste » de Frédéric Leclerc-Imhoff,  le soupçonnant en fait d’avoir livré des armes, à la manière d’un mercenaire …

 

Sorry its not set :(

 

Il y a 3 jours seulement Reporter Sans Frontière écrivait sur son site :

Trois mois après le début de la guerre d’agression de l’Ukraine par la Russie, c’est bien le schéma d’une véritable guerre contre l’information menée par la Russie qui se dessine :

une guerre où l’information est elle-même une cible, où les équipements de diffusion sont bombardés, où les journalistes sont non seulement visés en tant que tels, mais sont aussi enlevés, torturés, menacés, voire même exécutés".

Selon Christophe Deloire, le secrétaire général de RSF :

"La Russie montre sa volonté de contrôler l’information et de faire taire ceux qui portent un discours divergent de la propagande officielle, en ayant recours à des violences qui sont caractéristiques de crimes de guerre.” 

 

Depuis le 24 février : 8 journalistes tués en Ukraine, 9 journalistes blessés, 13 journalistes enlevés ou détenus arbitrairement, dont 4 victimes de tortures ou de mauvais traitements.

 

 

 

e-crossmedia, le 30 mai 2022.

Voir l'article

1 000 nouveaux emplois supprimés à la BBC, et donc restructuration de grande ampleur ... La redevance de l’audiovisuel public au Royaume Uni doit être gelée pendant 2 ans ! (le 30-05-2022)

 

Sorry its not set :(

 

500 millions de livres par an, soit près de 586 millions d’euros : voilà l’effort demandé par le gouvernement britannique à la BBC.

L'annonce a été faite jeudi dernier.

L’équipe de Boris Johnson considère que l’entreprise doit participer à l’effort national pour lutter contre l’inflation qui n’a jamais été aussi forte depuis 40 ans en Grande Bretagne.

Les foyers assujéttis à la taxe payent 159 livres par an, soit 187 euros, contre 138 euros en France métropolitaine.

Celà finance 70 % du budget de l'audiovisuel public anglais.

 

Sur 22 000 salariés, l’entreprise a donc annoncé à nouveau la suppression d’un millier d’emplois, alors qu’un plan de réduction de 1200 postes est déjà en cours depuis un an et demi.

Ce seront donc d’ici 2 ans 10% des effectifs qui auront disparu.

 

 

Sorry its not set :(Du coup les offres de la « Beeb » vont s’en trouver bouleversées :

Les chaines News et World, les sœurs anglaises de France Info et RFI-France 24, vont fusionner.

Changement aussi des modes de diffusion.

Des programmes en langues étrangères ne seront plus disponibles que sur le web, comme les chaines destinées aux enfants ou à la culture.

A termes 75 pour cent de l’audience devra passer par le numérique et donc la plateforme https://www.bbc.co.uk/iplayer.

 

Sorry its not set :(

 

La ministre de la Culture, qui a annoncé ce véritable séisme pour l'entreprise publique, entend aussi obtenir de la BBC qu’elle revienne au sacrosaint principe de neutralité.

Le gouvernement conservateur de Boris Johnson considère en effet que ses radios, télévisions et sites internet ne retransmettent pas équitablement et objectivement ses choix politiques.

Les chaines n’ont par exemple, selon le 10Downing Street, pas soutenu le gouvernement Johnson au moment du Brexit.

 

Conséquence également :

Nadine Dorries, la ministre, souhaite que les équipes qui produisent les antennes soient délocalisées hors de Londres.

Pour elle les journalistes et animateurs, comme les habitants de la capitale en général, sont favorisés. Ils sont majoritairement opposés aux décisions du parti conservateur.

Conséquence :

les éditions d’info, même nationales, devraient être diffusées depuis les régions et par des journalistes n’étant pas issus de l’élite londonienne pour mieux reflèter l'opinion de l'ensemble du pays.

Une réflexion, "vu de l'héxagone", qui s'apparente au concept de "France périphérique" !

 

C’est pourtant d’ores et déjà le cas puisque depuis 9 ans les équipes de la BBC sont réparties en plusieurs sites.

Les programmes "nationaux" sont conçus depuis Londres mais aussi Salford au nord du pays près de Liverpool, ou encore près de Manchester.

Il y a aussi bien sur des bureaux partout en région pour traiter l’info de proximité.

 

 

e-crossmedia, le 30 mai 2022

Voir l'article