Pour le Parlement européen,
l'Intelligence Artificielle représente tout outil utilisé par une machine afin de "reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité".
Le but est de permettre à des ordinateurs de penser et d'agir comme des êtres humains...
Rédiger un texte, concevoir des photos ou des vidéos ...
Tout semble plus vrai que nature, mais est souvent une transgression de la réalité.
A l'image de cette fausse arrestation, il y a quelques jours, de l'ex Président des Etats Unis d'Amérique.
Selon le site www.accenture.com :
"L’IA générale est proche des films de science-fiction, dans lesquels des machines sensibles imitent l’intelligence humaine.
Elles sont capables de réflexion stratégique, abstraite et créative, tout en traitant un grand nombre de tâches complexes.
Bien que les machines puissent se charger de certaines tâches plus efficacement que les humains (traitement des données, par exemple ),
cette vision d’une IA générale totalement accomplie n’est encore qu’une fiction."
Mais cette innovation fait peur,
à tel point qu'aujourd'hui ses créateurs, dont le propriétaire de Twitter Elon Musk, s’alarment …
Parmi les signataires d’un appel qui se veut responsable, figurent Steve Wozniak le co-fondateur d’Apple,
des membres du laboratoire d'Intelligence artificielle de Google DeepMind,
ainsi que des experts et des universitaires américains de Microsoft.
En tout : près de 1 400 scientifiques, experts ou pontes du secteur de la High-Tech.
"Devons-nous laisser les machines inonder nos canaux d'information de propagande et de mensonges ?
Devrions-nous automatiser tous les emplois, y compris ceux qui sont gratifiants ?
Devons-nous développer des esprits non humains qui pourraient un jour être plus nombreux, plus intelligents, nous rendre obsolètes et nous remplacer ?
Devons-nous risquer de perdre le contrôle de notre civilisation ?
Ces décisions ne doivent pas être déléguées à des leaders technologiques non élus".
Comme le rapportent l’AFP et Reuters,
ces grands manitous apprentis sorciers à la pointe des technologies numériques, lancent à la surprise générale, l’alerte.
Ils avouent que leur "créature" n’est pas maitrisée.
Yoshua Bengio, le pionnier canadien de l'Intelligence Artificielle confie :
"Je ne pense pas que la société est prête à faire face à cette puissance-là,
au potentiel de manipulation par exemple des populations qui pourrait mettre en danger les démocraties."
Le concepteur de chatGPT qui fait l’objet de toutes les inquiétudes ou de tous les fantasmes depuis quelques temps, reconnait être lui même "un petit peu effrayé" par sa création.
Lui et les autres signataires de cette pétition, qui se veut impulser une urgente réflexion et des décisions au niveau mondial,
lancent cet appel à la raison ...
"Il faut donc prendre le temps de ralentir cette course commerciale qui est en route et discuter de ces enjeux au niveau mondial,
comme nous l'avons fait pour l'énergie et les armes nucléaires, la société a besoin de temps pour s'adapter".
Dans cette pétition publiée sur www.futureoflife.org ,
ils réclament donc ...
"Un moratoire jusqu'à la mise en place de systèmes de sécurité, dont de nouvelles autorités réglementaires dédiées,
la surveillance des systèmes d'IA,
des techniques pour aider à distinguer le réel de l'artificiel et des institutions capables de gérer les "perturbations économiques et politiques dramatiques (en particulier pour la démocratie) que l'IA provoquera".
Thierry Mathieu,
Président d’e-crossmedia,
le 30 mars 2023.
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