Diffusées dans le flux de l’antenne d’Europe 1 dans les années 70, Les "Histoires extraordinaires" de Pierre Bellemare connaissent une seconde jeunesse en podcast : le patrimoine revalorisé en fonction du nouveau mode de consommation des médias ! (le 15-11-2023) |
Des crimes en tout genre, crapuleux, familiaux, inexpliqués, des personnages effrayants, bizarres ou fous … Voilà l’univers que partage à la radio Pierre Bellemare en particulier sur Europe 1. Véritable pionnier de la radio et de la télévision, c’est lui qui importe des Etats Unis pour le petit écran l’usage du prompteur, il ira jusqu’à installer les émissions de Télé-Achat … Mais surtout à la radio, il impose en France les récits des faits divers dont il se délecte à la lecture des journaux. Raconter … C’est une passion qui lui vient des histoires que lui racontait son père, quand il était enfant, avant de dormir : "Je vivais dans l’ombre de Victor Hugo, Jules Verne et Henri Barbusse ".
Sur les ondes il tient en haleine le public au fil des années avec plusieurs émissions : "De mémoire d’homme", "Les Dossiers d’Interpol" et donc les fameuses "Histoires extraordinaires »", aujourd’hui proposées par Europe 1 en podcast, avec un son remasterisé et un habillage modernisé.
Coup de fil à Sylvaine Denis, Responsable Patrimoine sonore et Documentation Europe 1 : "C'est évidemment parce qu'on a constaté que ce que faisait Christophe Hondelatte à l’antenne aujourd’hui avait un succès dingue, surtout chez les jeunes qui sont friands des récits et des podcasts et du récit en général que nous est venue cette idée de mettre en ligne les bandes sonores historiques de Pierre Bellemare… On a dans nos archives un nombre incroyable de ses enregistrements ! Alors, nous les avons remastérisé au gout du jour, grâce au travail d'orfèvre d'un ingénieur du son Julien Tharaud qui est par ailleurs musicien. Il a même en quelques sortes recomposé le générique original."
Christophe Hondelatte considère le web aussi important que la FM de nos jours. Plus de huit millions d'auditeurs ! C'est l'audience mensuelle de son podcast "Hondelate raconte". C'est un tel succès qu'il l’a même transposé depuis 6 mois à la télévision. " En effet ... Personne ne peut parler pour Pierre Bellemare ! Mais sans doute aurait-il été du même avis, puisqu’il a toujours eu une longueur d’avance … J’en ai parlé au téléphone avec son épouse Roselyne qui est ravie de ces reparutions sous forme de podcasts. Elle est persuadée qu’il aurait tout à fait été d’accord avec ces reparutions sur le web !"
Il y a 10 ans, au journal les Echos, Pierre Bellemare résume sa pensée, et son parcours … Notre première émission consacrée aux faits divers avec Jacques Antoine, sur Radio Luxembourg, qui n'était pas encore RTL, remonte à 1954 ! "Histoires vraies » était diffusée le dimanche soir à 20 h 30, une heure de grande écoute car la télévision, à l'époque, balbutiait encore. L'émission avait immédiatement connu le triomphe. Idem, des années plus tard, avec nos "Histoires extraordinaires" sur Europe 1. L'émission a duré quatorze ans et nous avons relaté 4.200 cas. Ce succès de radio, me semble-t-il, a donné des idées aux gens de télévision.
A chaque période ses modes et ses procédures criminelles. Un exemple : les assassinats en série de joggeuses n'auraient pas pu se produire il y a cinquante ans, tout simplement parce que les femmes, à l'époque, ne faisaient pas de jogging !
En décortiquant les faits divers, on s'aperçoit qu'ils sont toujours liés aux pratiques et aux moyens techniques de leur temps. Personnellement, je continue de penser que la radio est le média idéal pour le fait divers, car l'auditeur peut imaginer tout à sa guise.
Premier récit mis en ligne par Europe 1 : "Le mystère de la disparition de la belle Madeleine".Cela fait quatre ans que personne n’a vu la très belle Madeleine, dans la commune de Lusignan en Nouvelle-Aquitaine. Cette jeune femme d’une trentaine d’années est la fille aînée d’un homme étrange qui vit seul avec ses trois enfants dans une grosse bâtisse grise qu’on appelle "le château de Lusignan" et où personne n’est jamais entré. Très vite, les soupçons sont nombreux autour du père de famille : "aurait-il séquestré sa fille ? "
Les podcasts de Pierre Bellemare à écouter içi : https://www.europe1.fr/emissions/les-recits-extraordinaires-de-pierre-bellemare
Thierry Mathieu, e-crossmedia, le 16 novembre 2023 |
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Trop cher le service public de l'audiovisuel ? Un référendum en vue en Suisse ! (le 13-11-2023) |
Certains l'adulent, d'autres appellent carrément à sa privatisation... Les détracteurs des services de l’audiovisuel public jugent que dans des paysages audiovisuels où l'offre de programmes est aujourd’hui surabondante, cette taxe est dépassée et sans fondement. La France l’a supprimée, avec les impôts locaux, en transférant le financement au budget global de l’état.
En Grande Bretagne, des coupes drastiques ont été décidées et conduisent à une réorganisation très importante à la BBC : une baisse conséquente des effectifs et une actualisation des offres sont conduites dans le but de rationaliser les moyens.
Voici donc que se pose la question aussi en Suisse où des voix se sont élevées et ont obtenu l’organisation d’un référendum. Le niveau de vie comparé à la France y est plus élevé : avant de disparaitre la redevance coûtait içi annuellement 138 euros par foyer en métropole, et 88 outremers, elle atteint aujourd’hui encore plus de 330 euros en Suisse.
"200 francs, ça suffit !" Voilà le slogan d’un parti de droite qui mène une campagne passionnée, avec des publicités, des débats… Pour contrer cette proposition, le gouvernement entend maintenir une garantie de budget plus décente pour la SSR, la Société Suisse de Radiodiffusion.. Son projet est de fixer la contribution à 300 : Trente francs de moins que l'actuelle taxe …
Pour ceux qui remettent en cause le service public, le compte n’y est évidemment pas… Mais pour le Conseil fédéral, réduire la quote-part de la redevance attribuée à la SSR de 1,25 milliard de francs aujourd'hui à environ 650 millions, aurait de vastes conséquences sur l'offre journalistique et l’ancrage régional de la SSR, qui est organisée de manière fédéraliste.
Pour comprendre il faut avoir en tête que les 5 radios les plus écoutées dans le pays sont toutes produites par le service public. Elles parlent évidemment à leurs auditeurs, en collant à leurs identités diverses. Pour un peu moins de 9 millions d’habitants, 70 % s’expriment en allemand, 20 % en français, et les autres en italien. Coutumes folkloriques, dialectes savoureux, styles de vie différents… Les spécificités culturelles et linguistiques font de la Suisse un pays unique. La SSR s'appuie sur la grande diversité des besoins de la population avec l'offre exhaustive de la RSI, RTR, la RTS et SRF, que ce soit dans l'information, la culture, l'éducation, le sport ou le divertissement.
En termes de sondage, logiquement compte tenu de la population, ce sont 2 stations alémaniques qui raflent les plus fortes audiences SFR et SFR 3. Arrive ensuite une offre musicale -Radio Swiss Pop -qui est diffusée en DAB+ sur l’ensemble de la confédération. La 1ère ,la grande généraliste de la Radio Suisse Romande, se classe en 4ème position, devant une offre produite également en langue allemande SRF Musikwelle. Il existe bien évidement de nombreuses stations privées mais elles n’occupent qu’un bon tiers du marché, et les radios étrangères seulement quelques 4 %. Avec un service public aussi puissant, on comprend l’enjeu du débat politique qui mobilise les esprits pour le maintien, ou non, des moyens qui lui sont aujourd’hui encore alloués.
Pour certains observateurs, la question est surtout politique. D’une part les partis populistes considèrent, comme ailleurs en Europe ou aux Etats Unis, que le service public sert et représente l’élite de la population. La santé économique de la Suisse étant plutôt sereine, pourquoi ne pas permettre à des acteurs privés d’y investir, disent-ils, et leur faciliter la possibilité de financer des médias, destinés aux 3 identités linguistiques du pays. Ils permettraient de diffuser des points de vue plus tranchés, en phase avec les populations. Et surtout çà ne coûterait rien à l’état !
Le gouvernement souligne de son côté que l’actuel système repose sur une forme de mutualisme qui permet à tous les concitoyens, quelle que soit leur région et donc leur langue, de bénéficier de la même qualité de service. Dans ce but, une répartition des budgets est mise en œuvre pour que les alémaniques qui sont les plus nombreux partagent la manne avec les romands et les suisses italiens. Fait assez récent aussi, 3 programmes exclusivement diffusés en DAB+ s’adressent à l’ensemble du pays. Ils sont dédiés à la musique pop, elle signe même dorénavant la 3 -ème audience nationale, au jazz et au classique. Ces 3 stations sont une forme nouvelle de trait d’union entre les différentes entités de la nation helvétique.
La campagne commence donc à faire du bruit, et débouchera d’ici quelques mois sur un référendum. Si le gouvernement ne parvient pas à calmer les esprits avec sa proposition de 30 francs en moins par foyer, la majorité des suisses pourrait s’exprimer pour la baisse de la contribution à 200. Pour garantir le maintien des services rendus par la SSR au public, le gouvernement devrait alors compléter en piochant dans ses caisses, sur les recettes de l’impôt global…
En attendant, comme le note un professionnel suisse ... "La situation dans laquelle la SSR se trouve pour rendre compte de cette initiative populaire est délicate. Par définition, elle ne peut pas prendre partie. Elle a évidemment l'obligation d'inviter dans ses émissions et débats les partisans de cette initiative populaire, et naturellement aussi les opposants. Tout le personnel de la SSR est invité fermement à ne pas prendre position, ni à l'antenne, ni sur les réseaux sociaux. Au final, la SSR ne peut convaincre le peuple de son utilité qu'à travers ses programmes au quotidien. En prouvant qu'elle est bel et bien un service PUBLIC au service du PUBLIC. Un service public respectueux de la loi et de la pluralité des opinions."
Ce débat passionné à propos de l’audiovisuel public intervient alors que la radio célèbre ces temps-ci en Suisse ses 100 ans. C’est en effet en 1923 que la Confédération autorisa les premières émissions radiophoniques régulières avec les émetteurs de radiocommunications aéronautiques. Plusieurs radiodiffuseurs virent alors le jour. Lausanne émit officiellement à partir de 1923, Zurich en 1924, Berne et Genève en 1925 et Bâle en 1926.
La première radio a pris son envol grâce à la nouvelle liaison aérienne entre Paris et Lausanne. Pour assurer la sécurité de l'avion, il fallait un émetteur "sans fil" qui permette de passer des communications de service. De là est née l'intuition de quelques passionnés. Puisqu’il n'y avait qu'un vol par semaine, pourquoi ne pas cette antenne le reste du temps pour passer de la musique ou même la voix humaine ? Des hymnes, une déclaration, et même un concert en direct avec un petit orchestre et une cantatrice étaient au conducteur de la première émission. Aurait-on confié ce jour-là, au moins l’atterrissage de l’avion, au secteur privé ?
Thierry Mathieu, e-crossmedia, le 14 novembre 2023, Avec Albino Pedroia, directeur associé du Lab Radio, consultant pour France Médias Monde et la Rai Radio. Il est aussi ancien Dirigeant chez Havas et Canal+.
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Un texte fondamental pour les journalistes du monde entier, adopté à Paris ce vendredi : une Charte pour protéger l’intégrité de l’information à l’ère de l’IA. (le 12-11-2023) |
"Déterminer un ensemble de principes éthiques fondamentaux pour protéger l’intégrité de l’information à l’ère de l’Intelligence Artificielle, alors que ces technologies sont en passe de transformer l’industrie des médias" … Voilà l’ambition de cette initiative française portée par l’organisation non gouvernementale Reporters Sans Frontières. C’est ce vendredi à Paris qu’a été présentée cette charte conçue par une commission présidée par Maria Ressa, lauréate du prix Nobel de la paix 2021. 32 personnalités issues de 20 pays différents, spécialistes du journalisme ou de l’IA ont planché pendant 5 mois pour rédiger ce texte qui entend être un socle de réflexion pour les journalistes du monde entier. Parmi ces personnalités, notons 2 français : Eric Scherer, le président du comité Actualités à l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), directeur du News MediaLab et des affaires internationales à France Télévisions et Bruno Patino, le président de la chaîne franco-allemande Arte.
Pour Christophe Deloire, le secrétaire général de RSF … "Les technologies fondées sur l’intelligence artificielle ouvrent des perspectives inédites mais posent également des défis sans précédent pour le journalisme. À l’heure où les deepfakes pourraient amplifier la désinformation et rompre la confiance du public à l’égard de tout contenu audiovisuel, et que les modèles de langage promettent d’augmenter la productivité au détriment de l’intégrité de l’information, les médias affirment par cette charte qu’ils ne laisseront pas les technologies les détourner de leur mission d’intérêt général. Elle promeut une approche où le discernement humain et la déontologie des journalistes sont les piliers de la fonction sociale de tiers de confiance du journalisme."
Selon Maria Ressa, journaliste et Prix Nobel de la paix … "Les preuves factuelles, la distinction claire entre les contenus authentiques et synthétiques, l’indépendance éditoriale et la responsabilité humaine seront les premiers gages pour le droit à l’information à l’ère de l’IA. Plus que jamais, le journalisme nécessite un socle éthique solide et largement reconnu." Elle l'explique içi ...
Pour résumer les enjeux fondamentaux inscrits dans cette charte : L’éthique doit gouverner les choix technologiques au sein des médias, le jugement humain doit rester central dans les décisions éditoriales. Les médias doivent aider la société à discerner avec confiance les contenus authentiques et synthétiques, prendre part à la gouvernance mondiale de l’IA, et défendre la viabilité du journalisme lorsqu’ils négocient avec les entreprises technologiques."
Thierry Mathieu, e-crossmedia, le 12 novembre 2023.
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L’appel de l’Abbé Pierre … Ou la petite histoire d’un "ratage" historique : Paris Inter a ni plus ni moins "offert" le témoignage sonore à la concurrence : Radio Luxembourg ! (le 07-11-2023) |
Ses fragilités, ses souffrances, sa vie intime sont inconnues du grand public. Révolté par la misère et les injustices, souvent critiqué, parfois trahi, il marque l’Histoire sous le nom qu’il s’est choisi : l’Abbé Pierre. Henri Grouès a en réalité mille vies, et mène mille combats que raconte le film qui sort en salle ce mercredi.
Sa notoriété explose évidemment le jour de son appel à la radio, le 1er février 54. Pour les médias, c’est aussi un épisode assez méconnu … La veille de son intervention sur les ondes, Georges Verpraet son complice journaliste qui écrit pour La Croix , le Figaro ou la Voix du Nord est persuadé que ce n’est pas par la presse écrite qu’il faut passer, mais par la radio. Il écrit le texte, et contacte le rédacteur en chef du Journal de Paris-Inter, le France Inter de l’époque, pour qu’il accueille l’abbé Pierre au micro à l‘antenne… Refus ! "On ne modifie pas un programme radio à la dernière minute, il y a des règles administratives à respecter !" Mais il s’engage tout de même à lire, lui-même, le texte à l’antenne.
Dommage pour le service public, l’abbé et son complice se tournent dès le lendemain vers le privé : Radio Luxembourg ! Eux, ils connaissent l’abbé Pierre ! Deux ans auparavant il avait été l’heureux gagnant du jeu "quitte ou double ? ". Il avait gagné 246.000 francs pour aider son nouveau mouvement, du nom d’EMMAÜS.
A la mi-journée le 1er février, depuis Courbevoie au volant de sa Renault 4, l’abbé Pierre fonce avec Verpraet en grillant tous les feux rouges vers les studios de Radio Luxembourg pour y arriver avant la fin du journal. Ils se garent en trombe devant un panneau "stationnement interdit", au pied des studios. Quelques instants plus tard, l’abbé pierre se retrouve debout, face au micro et lance son appel …
"Il n'était pas dupe, avec son côté provocateur, il a su manier les médias de façon extraordinaire". raconte au journal Le Monde René Poujol, le directeur de la rédaction du Pèlerin. "Cet homme très fragile pouvait parler d'une voix de stentor en face d'une caméra ou d'un micro et s'effondrer quelques minutes après".
Prêtre, résistant, député … Son aura, sa capacité à se connecter profondément avec les autres et à créer une présence charismatique qui attire les autres vers vous, dépasse largement les frontières françaises. Le voici, en 1980 par exemple , à la télévision sur le plateau de Radio Canada.
L’abbé Pierre fascine les médias comme aussi les dessinateurs de presse … Il est pour eux une source d’inspiration. Les traits marquants de son apparence, qu'ils caricaturent, montrent leur admiration, font passer des messages, permettent de formuler des critiques de la société et des politiques et de se faire l’écho, à leur manière, des messages et des combats de l’abbé Pierre.
A la télévision, au fil des années … Les Guignols l’invitent régulièrement sur le plateau de PPD, comme évidemment, le 22 janvier 2007, le jour de son décès. Le voilà à l’antenne avec Dieu …
Si les voix du Seigneur sont impénétrables, la sienne a su séduire la sphère médiatique : une large partie de sa vie de combats.
Thierry Mathieu , e-crossmedia, le 7 novembre 2023.
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Audiences exceptionnelles, pour des shows démesurés : la télé sait avoir un grand cœur comme ce vendredi avec les 30 ans de Taratata, ou en mars dernier avec les Enfoirés ! (le 05-11-2023) |
3,4 millions de téléspectateurs ! C’est un résultat qui fera date dans l’histoire de Taratata, et permet à France 2 d’être largement leader ce vendredi soir. Mais cela reste très loin de la soirée des "Enfoirés" diffusée le 3 mars par TF1 avec une audience de plus de 10 millions de personnes.
Mais au-delà des audiences de ces spectacles diffusés par les chaînes, ces programmes sont produits au bénéfice d’œuvres caritatives. La lutte contre le cancer pour Taratata, les Restos pour les Enfoirés, comme il y a sur France Télévisions le Téléthon, ou les diverses initiatives des chaînes en faveur d'Ensemble pour le sida.
Ce type d'émissions qui mobilisent des moyens considérables, en font des productions hors-normes, exceptionnelles.
Pour les 30 ans de Taratata … 84 artistes pour 3h30 de musique … Un plateau de 1000 mètres carrés 96 tonnes de matériel, dont au plafond 800 projecteurs, 1,5 kms de structures, et 18 caméras. 950 personnes pour réaliser le show et sa captation !
40 000 personnes ont assisté au spectacle lors de l’enregistrement à la Défense.
En mars dernier, pour l’œuvre de Coluche … 47 artistes étaient sur la scène à Lyon. Les 600 techniciens, les administratifs, comme les artistes avaient pris le train alors que 45 camions transportaient les 72 tonnes de matériel jusqu’à Halle Tony Garnier. Une scène de 900 m2, 750 lumières, 800 costumes et autant de flight cases...
42 000 spectateurs ont assisté aux spectacles qui ont permis la captation et la réalisation du programme diffusé . La billeterie des concerts, puis la vente de CD et de DVD représentent 10 % du budget des Restos. L'an prochain, pour les 35 ans, les 7 dates des shows programmés en janvier à Bordeaux affichent déjà complet !
Pour les 30 ans de Taratata, l’intégralité des recettes des billets achetés par le public qui a assisté à l’enregistrement à la Défense va à la lutte contre le cancer. 1,2 million d'euros ont déjà été récoltés, 4 laboratoires pendant trois ans vont pouvoir poursuivre leurs études et recherches. Les dons restent possibles par téléphone.
Pour revoir les 30 ans de Taratata
Thierry Mathieu, e-crossmedia, le 5 novembre 2023.
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Le Figaro, victime d’une usurpation d’identité, à travers une vidéo qui a fait le buzz sur X ! Si l’internaute ne peut plus faire confiance aux "marques" d’info professionnelles sur le web, comment lutter contre les fake-news ? (le 31-10-2023) |
L’incident est loin d’être anodin. Le Figaro, média professionnel s’il en est, a été piégé ce samedi par des internautes malveillants. Ils ont publié une vidéo mensongère en mettant en avant le logo, la marque, la charte graphique du journal. A tel point que tout à chacun surfant sur le web a pu penser que c’était bel et bien une publication éditée par la rédaction du quotidien. Mais il n’en était rien.
Il s’agit littéralement d’une usurpation d’identité gravissime, En effet ... Pour tenter de ne pas être victime d’infox -fake-news- les internautes se réfèrent aux posts "labelisés" par des médias dignes de ce nom, comme le Figaro … " Logo, couleur, noms des journalistes… Tout est semblable à ce que publie la rédaction. Cette vidéo de désinformation n’est pas la première usurpation qui vise le journal. Mais sa réalisation technique, et le soin apporté aux détails, est d’un niveau professionnel" explique sur le site du journal ce mardi Jean-Baptiste Semerdjian.
Le pire, comme l’assure le journal, c'est que la fausse vidéo publiée samedi sur X via un compte sous pseudonyme a été reprise par de nombreux comptes: des robots, des utilisateurs lambda, et parfois des militants qui l’utilisent comme un argument d’autorité. "D’une durée d’une minute et demie, elle titre : «Les médias israéliens publient de fausses photos pour prouver les crimes du Hamas.» Elle affirme qu’Israël fait circuler des photos de cadavres d’un feu de forêt en faisant croire qu’il s’agit de victimes des massacres perpétrés par les terroristes du Hamas. Il s’agit d’une fake news".
La rédaction explique que rapidement ce faux totalise 100 000 vues. Des démarches sont entreprises pour que cette publication frauduleuse soit enlevée du flux par l’entreprise X, ex Twitter … Mais celà s'avère compliqué : "Les journalistes en charge des réseaux sociaux activent la procédure de signalement sur X. Il faut décliner son identité, la prouver, puis expliquer en quoi Le Figaro a été plagié pour induire l’opinion publique en erreur. Ce lundi, hier après-midi, la vidéo est reprise par de nombreux comptes dont parfois des militants qui l’utilisent comme un argument d’autorité. «Même Le Figaro le dit!»
La rédaction publie alors ce message sur son compte officiel: «Une vidéo, attribuée au Figaro, qui met en doute la réalité des crimes commis par le Hamas à l’encontre d’Israël, circule actuellement en reprenant notre charte graphique. Cette vidéo est fausse et malveillante.»
La rédaction du journal explique qu'enfin ce mardi midi, la plateforme prend en compte ses requêtes et envoie ce mail : « Bonjour, nous vous écrivons pour vous informer que nous avons examiné vos allégations de violation du droit d’auteur. Nous avons désactivé le contenu que vous avez signalé sur notre site.»
Conclusion, temporaire, comme l’écrit le journal … "Sur le compte principal, c’est une bataille gagnée, mais la guerre n’est pas terminée. La vidéo, signalée également sur la plateforme de la police Pharos, circule toujours sur des comptes bien moins visibles. Une nouvelle note ajoutée cette fois-ci par X se contente de stipuler : «Média manipulé. Soyez au fait de l’actualité.»
L'affaire est gravissime ... Tomber sur une vidéo estampillée "Le Figaro", la regarder, donc la considérer comme un élément d’info professionnel, recoupé, validé … Faire confiance évidemment à la marque du média !
Décidément les plateformes où tout à chacun peut éditer des "infos", et donc tout et n'importe quoi, en se prétendant journaliste, ont une responsabilité que nous commençons seulement à évaluer …
Thierry Mathieu , e-crossmedia, le 31 octobre 2023.
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De YouTube à France 2 ... Hugo Travers, roi de l'info pour les jeunes sur le web, débarque sur le petit écran le samedi avec l'ambition de renouveler l'exercice de l'interview. (le 28-10-2023) |
Rare sont les pros de télé ou de radio qui quittent leur mass média, pour exercer leurs talents sur internet, comme Samuel Etienne de France Info à Twitch.
L’inverse en revanche à tendance à se multiplier puisque les médias traditionnels cherchent à rajeunir leur audience, à reconquérir les millénials et même les ados. Le youtubeur Joe Sugg au Royaume-Uni a établi un partenariat avec BBC Studio, l'instagrameur Just Riadh a participé à l'émission de téléréalité "Pékin Express" sur M6, Clément Viktorovitch célèbre pour sa chaîne Twitch a co animé une émission sur sur cette plateforme créée par France Info en amont de la dernière présidentielle. Il y a aussi Squeezie, l’animateur le plus regardé de France sur YouTube, qui s’est essayé à la radio sur NRJ …
Depuis ce samedi, c’est donc au tour d’HugoDécrypt d’avoir son émission sur France 2 le samedi, après le journal de 13 heures. A 26 ans, journaliste et youtubeur, Hugo Travers, de son vrai nom, est à la tête de l’un des médias d’info professionnels les plus prisés du jeune public sur internet. 10 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux ! Avec ses vidéos adaptées au jeune public, mais aussi une newsletter envoyée gratuitement à ses abonnés, il décortique quotidiennement l’actualité, en privilégiant des thèmes et des angles qui répondent aux attentes de sa cible.
A la tête de sa start-up qui compte 24 salariés dont 10 journalistes , il interroge les plus grands dirigeants, les stars et les sportifs, afin de décrypter les évènements, leurs causes et d'en éclairer les conséquences. En 2022 il a interviewé bon nombre des candidats à l’élection présidentielle et mené, en septembre dernier, un entretien avec Emmanuel Macron à l’occasion de la rentrée scolaire, en direct sur YouTube et TikTok.
Avec "L'interview face cachée" sur France 2, la forme des entretiens traditionnels se veut renouvelée. Il l'a déjà pratiqué avec Bill Gates, Angèle ou Omar Sy. Les invités ne savent pas de quoi ils vont parler ... Le rendez-vous se veut ludique, avec une "roue à symbole". Chaque symbole est le point de départ d'une question, d'une thématique, d'un happening…
1 er invité ce samedi 28 octobre : l’astronaute Thomas Pesquet . Comment fait-on pipi dans la station spaciale ? Comment peut-on dormir en étant en apesanteur ? Fait-il froid là-haut ? Comment faire pour ne pas se repasser un rhume ? Combien de tests avant de partir au moment de la Covid ? Crois-tu aux extra-terrestres ?
Des internautes, et donc téléspectateurs, ont enregistré leurs questions sur un répondeur et Pesquet les écoute depuis un smartphone qu’il tient en main en direct, comme dans la vraie vie.
Dans ton sac tu emportes quoi … Des gâteaux qui te rappellent ton enfance ? Un livre de Jules Vernes, un appareil photo, des préservatifs ? Tu veux vraiment aller marcher sur la lune ? On peut avoir une vie familiale quand on est astronaute ?
Dans la forme … A chaque question, ou presque, un sourire, mais surtout une réponse courte. Ce qui n’empêche pas que dans le fond, des infos soient bel et bien livrées par l’invité. L’exercice se veut en phase avec le nouveau mode de consommation des médias. C’est d’ailleurs ce qu’Hugo travers avait expliqué il y a quelques temps, en étant l’invité de la matinale de France Inter.
A lire les réseaux sociaux après la diffusion sur France 2 de la première émission ... les jeunes internautes sont conquis, même si d’autres plus âgés regrettent la tonalité générale et considèrent qu’une telle personnalité mérite un interviewer "vraiment journaliste" …
C’est sans doute aller vite en besogne et afficher un conservatisme bien loin de ce que recherchent aujourd’hui les consommateurs d’info, jeunes et parfois moins jeunes, tant sur les médias traditionnels qu’évidemment sur les plateformes ! Pour revoir l'émission :
Du coté de FTV les audiences sont au rendez-vous :
Cette nouvelle case à l'adresse du jeune public complète une nouvelle offre mise à l'antenne il y a quelques jours par France Télévisions.
"C'est quoi l'info", un JT des 12 - 18 ans. En cinq minutes, Camille Dahan et Nacer Boubekeur décryptent l’actualité du jour pour les collégiens et les lycéens. C’est du lundi au vendredi à 18.00 sur France Info canal 27 et franceinfo.fr, mais aussi sur les réseaux sociaux YouTube, Snapchat, TikTok. https://www.france.tv/actualites-et-societe/info-meteo/c-quoi-l-info/
Radio France n'est pas en reste avec "Ca dit quoi ? " Depuis la rentrée, du lundi au vendredi à 7 heures, Léo Tescher de la radio France Info propose un shot d'actualité : les informations importantes du jour expliquées en 5 minutes chrono à écouter sur le web. https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/ca-dit-quoi/
Thierry Mathieu, e-crossmedia, le 29 octobre 2023.
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Israël - Palestine : les fake News infestent les RS et pullulent sur X : un 1 er rapport affligeant ... (le 25-10-2023) |
Ce sont des données qui viennent d'être analysées par la startup Newsguard, bien connue pour ses enquêtes. Sa newsletter couvre la mésinformation, la désinformation, et les fausses informations en ligne avec des données exclusives en provenance de neuf pays.
Les 250 posts les plus partagés sur la plateforme d'Elon Musk depuis le 7 octobre et les premières frappes du Hamas sur Israël ont été étudiés . Benoit Raphael, créateur de "Flint" et partenaire d'e-crossmédia et EMF -Experts Médias Formations- nous livre les résultats de cette enquête. Et c'est édifiant ...
"Près de 74% des posts les plus viraux sur X, contenant de la désinformation sur la guerre Israël-Hamas, sont partagés par des comptes "vérifiés".
Le système de vérification de X a été modifié depuis le rachat du média social par Elon Musk, permettant désormais à n'importe quel utilisateur de payer pour obtenir la fameuse coche bleue sur leur profil.
Les utilisateurs "vérifiés" bénéficient d'une plus grande visibilité de leurs posts et d'une crédibilité accrue. Les comptes vérifiés ont été au cœur de la diffusion des mythes les plus populaires identifiés par NewsGuard."
Voici les 10 affirmations fausses ou sans fondement partagées par ces comptes vérifiés selon l'étude.
"Pour sa décharge, note Benoit Raphael ... X avait mis en place un nouveau système de modération basé sur la communauté (appelé les "notes") sur un modèle inspiré de Wikipédia. Le problème c'est que seuls 32% des posts les plus nocifs et populaires contiennent une note de la communauté.
Pris ensemble, les posts relayant ces fausses informations ont suscité 1.349.979 engagements et ont été vus plus de 100 millions de fois au total, en une semaine seulement."
Le détail de l'étude , ici https://www.newsguardtech.com/fr/misinformation-monitor/octobre-2023/
Thierry Mathieu, Président d'e-crossmedia, le 25 octobre 2023. |
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Mais Élise, sort de ce corps ! Quand Babeth Lemoine joue à squatter Envoyé Spécial : une pépite d'auto promo sur France 2. (le 23-10-2023) |
Faire savoir son savoir-faire, et renouveler la forme pour ne pas lasser, ne pas être répétitif voire convenu ...
Comme l'écrit la spécialiste du marketing Tatiana St-Louis ... "Personne n’aime avoir à se vendre. C’est pas civilisé, c’est même humiliant. C’est vrai, quoi. On nous montre dès notre plus jeune âge les vertus de la modestie, de l’humilité, de la discrétion."
Bel esprit de dérision ces jours-ci sur France Télévisions, avec cette auto-promo, qui fera date !
Un cabinet de consulting fait cette recommandation en matière d'auto-promotion : "Trouvez des façons de mettre en avant vos compétences, talents et atouts pour montrer à l’équipe que vous êtes un pilier et un contributeur solide. N’ayez pas peur de vous démarquer !"
Sur France 5, à la tête de "C à vous" depuis 2017, Anne-Elisabeth Lemoine a enregistré un record d'audience au mois de septembre, avec près de 1,07 million de téléspectateurs. Elise Lucet sur France 2 rassemble en moyenne avec Envoyé Spécial quelques 4 millions de fidèles.
Thierry Mathieu, Président d'e-crossmedia, le 23 octobre 2023.
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Complémentarité des médias : RCI en Guadeloupe. Au lendemain du passage de l'ouragan Tammy, entretien avec le Directeur Délégué à Pointe à Pitre, Hervé De Haro. (le 22-10-2023) |
Sur la FM comme sur internet, la complémentarité a joué a plein ces dernières heures en Guadeloupe, lors du passage de l’ouragan Tammy. "Un pour tous, tous pour un", au service du public, et même des différentes cibles : la généraliste RCI, hyper leader sur son terrain, la franchise NRJ, et l’offre musicale adulte Bel Radio. Produire un accompagnement en radio demeure l’essentiel du cœur de métier, surtout en temps de crise, mais internet est aujourd'hui tout aussi essentiel : la plupart des auditeurs sont devenus aussi des internautes, et sont souvent adeptes des réseaux sociaux.
Coup de fil à Hervé De Haro, directeur délégué d’RCI Group, à Pointe à Pitre. "Même si l’organisation est bien rodée au quotidien avec les équipes de la radio, avec un team dédié au web, et chacun leurs chefs de service, dans ce cas d’urgence, il faut se mobiliser et adapter notre proces, pour être réellement ensemble dans l’instantanéité.
Les journalistes du web qui publient sur les sites, les applications, les réseaux sociaux ne sont pas, au quotidien, aussi contraints par le temps, que le sont les gens de radio qui privilégient le direct et l’actu chaude. Quand il s’agit d’enjeux de sécurité civile et que les services de l’état décrètent par exemple le passage en alerte violette, il faut que sur le web les infos soient diffusées aussi rapidement qu’en FM, qu’il y ait le visuel, et les consignes délivrées par la préfecture."
"Dans ce cas de figure exceptionnel, c’est bien le même média, en l’occurrence le groupe RCI, qui se doit d’être aussi performant sur tous ses canaux de diffusion. Alors pour que ca fonctionne, et que nos collaborateurs du digital aient la même réactivité que ceux de la FM, c’est le rédacteur en chef radio qui a pris la main durant cet évènement, et qui a imprimé le même rythme sur internet le même que celui que les auditeurs pouvaient écouter sur la FM."
Ce genre de cas d’école contribue à affiner les pratiques ? "Evidemment, nous allons faire des débriefings et tirer les leçons de cette expérience. Les équipes sont aguerries à ce type d’évènement, et la mobilisation des personnels, dans l’intérêt des publics se fait spontanément. Mais chaque épisode est différent…"
"Comme en témoigne cette auditrice hier dans notre édition spéciale à 13 heures, cette fois-ci, c'est l’ile de la Désirade, au large de Saint François à l’est de la Guadeloupe, qui a surtout été touchée ..."
"Mais l’ensemble de l’archipel n’a pas souffert du passage du cyclone. Et tant mieux ! Certains pourtant commencent à critiquer les services de l’état qui ont déclenché l’alerte à ce niveau. Mais ce sont les mêmes qui auraient critiqué, si le niveau de vigilance avait été sous-estimé !
Pour moi, qui peut le plus, peu le moins, d’ailleurs à la radio tout le monde s’est mobilisé, Le dispositif a finalement été surévalué compte tenu de ce qui s’est passé, mais ce n’est pas grave ! D’ailleurs, une fois l’ouragan passé, comme les services de l’état l’avaient prévu, c’est maintenant que les grandes difficultés arrivent avec de fortes pluies, des risques d’inondations, des problèmes sur la qualité de l’eau potable etc …"
"Sans doute que le gros des problèmes pour les populations, et donc le gros du travail pour nous en termes de services à rendre à la population débute maintenant ! Les équipes restent mobilisées après le passage de Tammy …"
"Voilà pourquoi, même en temps de crise, il faut aussi gérer les effectifs pour durer dans le temps, que les collaborateurs ne s’épuisent pas, portés par l’adrénaline. Même si la mobilisation à chaud de chacun est louable, et est le signe d’un réel enthousiasme à exercer son métier … Il faut garder en réserve des forces vives, parce que cela risque de durer … "
L’organisation générale, la gestion des équipes, l’évolution des savoir-faire bénéficient en tous cas de ce type d'évènements exceptionnels ? "Il y a toujours des leçons à tirer, même au plan logistique. Je me suis rendu compte par exemple que les réservoirs de nos groupes électrogènes n’étaient pas remplis de manière optimum. Si le réseau électrique était tombé, ça aurait pu être un problème, compromettre la diffusion et donc le service que nous nous devons de rendre aux auditeurs et aux internautes. Tant mieux, cela n’a pas été le cas… Pour assurer le bien-être de l’équipe si fortement mobilisée, je me suis moi-même chargé de l’intendance, c’est-à-dire la fourniture des repas aux personnels !"
"En termes de définition des tâches comme nous le disions, nous avons ajusté les missions entre les collaborateurs de la radio et ceux du web, avec une organisation plus efficace et une prise de décision assurée par le rédacteur en chef de la FM, en lien avec celui du Digital, pour plus de spontanéité, d’efficacité et donc de qualité du service rendu.
Chaque expérience est riche d’enseignements, permet l’évolution de l’ensemble de l’entreprise et donc de chaque collaborateur, encadrement compris .
Comme je l’ai dis dans un message adressé à nos salariés, tout y était : Un très beau travail de la rédaction en studio et sur le terrain, de l’équipe des programmes avec une antenne sérieuse mais aussi festive et interactive. Bravo donc aussi aux équipes digitales qui ont réalisées une superbe couverture, en temps réel .
Reste que l’épisode n’est pas terminé … RCI reste mobilisée. Comme le dit notre slogan : C’est la vie ."
Thierry Mathieu, Président d’e-crossmedia, le 22 octobre 2023.
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