RCI en Guadeloupe et Martinique, RTL plutôt qu'Europe1 pour le natio ! |
Coup de fil à Alexandra Elizé, Directrice Générale RCI Group-Antilles.
Cela faisait 2 années que le partenariat que nous avions avec Europe 1 correspondait un peu moins à nos attentes, à ce qu’on est.
Le départ de Canteloup a été pour nous un moment important !
Ce programme que nous diffusions était particulièrement apprécié dans nos territoires.
Du coup nous nous sommes re posé les bonnes questions ...
Et nous avons donc switché avec RTL.
Sur la partie éditoriale et rédactionnelle leur offre correspond à ce que nous sommes.
Leur programme de divertissement avec Laurent Gerra et "l’Heure du Crime" est en phase avec notre cible.
Le positionnement de la ligne éditoriale d’Europe 1 ne nous a pas posé question, c’est surtout le départ de Canteloup !
Pour les infos, nos rédactions de Guadeloupe et de Martinique continueront à coopérer avec les équipes d’RTL, comme elles le faisaient auparavant avec Europe 1.
Les rédacteurs en chef se mettront en lien et il y aura des échanges de reportages.
L’une de vos priorités, au-delà des antennes radio de RCI la généraliste, NRJ et Bel Radio -la musicale adulte - tant en Guadeloupe qu’en Martinique,
demeure la conquête d’auditeurs via les réseaux sociaux …
Le réseau social qui fonctionne le mieux, c’est Facebook,
nous y sommes très présents comme sur Instagram.
Nous soignons aussi nos sites et nos applications, nous avons d’ailleurs monté notre régie digitale.
C’est la partie qui se développe …
Bon … On partait de rien, mais on est à +90% sur la régie dédiée au digital.
On est convaincu que de toutes façons il faut se positionner sur ce terrain.
Comment ça va évoluer, à quelle vitesse ?
Pour le moment nous n’avons pas encore un Digital qui est rentable économiquement, on ne le fait pas pour gagner de l’argent.
On le fait parce que c’est aujourd’hui un mode de communication incontournable,
c’est un investissement stratégiquement très fort.
Vous qui avez tant souffert de la pandémie il y a 2 ans comment vous en êtes-vous remis, Les promesses d’aides ont-elles été honorées ?
Nous avons été aidés surtout par la région Guadeloupe au travers un plan de soutien de 150 000 euros et quelques 3 fois moins du côté de la Martinique.
Nous avons été soutenus mais moins que ce que nous espérions, forcément.
Pour la publicité institutionnelle, comme pour la sécurité routière par exemple, nous n’y avions pas droit.
Maintenant nous bénéficions parfois des campagnes, ce qui n’était pas le cas auparavant : seul le service public, les 1ères, les diffusait.
Mais rien n’est encore institutionnalisé…
Globalement en tous cas, comme toujours, nous cherchons à proposer le meilleur produit pour contenter nos clients et réaliser le meilleur chiffre d’affaires.
Notre ambition est d’être les plus percutants et les meilleurs en termes de contenus sur nos radios tout comme sur le digital :
faire que le tout soit économiquement viable et rentable.
S’agissant des interrogations actuelles sur le financement de l’audiovisuel public, ça ne sert à rien d’aller regarder le budget de France Télévisions, et donc de nos concurrentes locales les 1ères,
à part d’être frustrés !
Alors que le variant de la covid menace à nouveau, singulièrement outremer, comment envisagez-vous l’avenir ?
On voit que potentiellement, on pourrait se retrouver avec encore de nouvelles vagues …
En fait, ca a été tellement dur pendant 2 ans que je ne sais pas si c’est de la naïveté ou de la la résilience, ou juste le fait d’être blasée …
Mais là, moi, je me concentre sur : meilleur programme, meilleure régie, meilleur digital …
Le reste, j’ai envie de dire : advienne que pourra !
e-crossmedia le 1 juillet 2022.
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