Ludovic PIRAZZOLI,
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« Il y a tant de choses à dire, surtout avec ce COVID-19 : Vu du Chili, je monte ma web radio ! »
Voilà ce que s’est dit cet animateur qui travaille régulièrement sur son île natale, à la Réunion pour France Télévisions. Mi-février, il débarque au Chili, le pays natal de son épouse, pour quelques jours de vacances alors qu’il n’est encore question que de la pandémie en Chine. Mais depuis des semaines le virus contraint ce pays d’Amérique Latine à aussi se confiner.
Si les gens ne travaillent pas ils ne peuvent tout simplement pas manger, et les aides de l’état sont terriblement modiques. Beaucoup ont peur, et certains sortent dans la rue avec plusieurs couches de k-Way sur eux pour échapper au virus : il fait pourtant 28 degrés à l’ombre aujourd’hui à Santiago la capitale !
Il y a un couvre-feu sur l’ensemble du territoire national la nuit, mais en journée chaque localité choisi son niveau de confinement. 80 pour cent de la population vit sous le seuil de pauvreté, même si dans les rues ça n’apparait pas : beaucoup sont très surendettés.
Le gouvernement vient de lâcher un peu les rênes quant aux règlements de confinement, convaincu que les dégâts au niveau psychiatrique sur la population finiraient par être pires que ceux du virus lui-même.
Comme tous les expatriés, même si avec Internet j’écoute France Inter toute la journée pour les infos en plus des médias du pays, je ressens le besoin d’échanger, de comparer nos ressentis. Beaucoup sont passionnés de voyages et ont accumulé les expériences. C’est une nécessité de partager tout cela et le média radio, y compris émis via internet, est sans doute le plus adapté. Nous dialoguerons en 3 langues, le français, l’anglais et le castillan.
Mais vous pensez aussi concerner le public chilien ?
Oui aussi ! J’essaie de relever défi de créer un média généraliste, bien intégré dans son territoire même si il aura sa spécificité. Les chiliens peuvent être intéressés par le point de vue de gens venus d’ailleurs, des expatriés, des «voyagophiles». Nous proposerons évidemment d’autres pointes de vue, d’autres analyses, d’autres angles d’information et de réflexion que les médias locaux. Il y a tellement de choses à dire qu’il faut témoigner. Le plus difficile reste de constituer un team pour assurer une émission quotidienne à la mi-journée; principalement axée sur les expatriés avec les contributions des français et anglais d'Amérique Latine.
« ZED ».
Si on le prononce mal, ZED en castillan ça veut dire «soif», comme soif de connaissance, d’échanges, d’évolution, de prises de conscience.
« ZED », également comme la dernière lettre de l’alphabet, le terminus avant la fin de ce monde. Facebook ZED
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