"X est l'avenir,
c'est le journalisme citoyen.
Par le peuple,
pour le peuple !
Les médias traditionnels sont contrôlés par une poignée de rédacteurs en chef,
mais sur X vous avez l'occasion d'entendre de véritables experts".
Dixit :
Elon Musk ce dimanche ...
Le patron de Tesla et Space X,
l’homme le plus riche du monde et emblématique soutient de Donald Trump,
confirme ce que constate Le Monde :
"Dans une société puissamment polarisée,
on préfère écouter des avis conformes aux siens,
par cercles de connivence identitaire, idéologique, politique, religieuse, etc.
La présence de Kamala Harris,
sur l’antenne de Fox News le 16 octobre,
ressemble à une transgression exceptionnelle".
"L’ Amérique a basculé dans une ère de fragmentation,
où règnent en maître des podcasts très puissants,
menés par des animateurs fiers de ne pas être journalistes.
Ce sont les nouvelles voix mainstream".
Et pourtant, comme l’écrit
le Washington Post :
"30 573 ...
C'est le nombre de mensonges ou d'approximations de Donald Trump au cours de son mandat.
L'ancien président des Etats-Unis a fait de fausses déclarations sur à peu près tout,
surtout lorsqu'il s'agissait d'exagérer la portée de ses réalisations en tant que chef de l'Etat
en citant des chiffres sur l'emploi,
le Covid
ou l'économie
qui ne sont basés sur aucune étude".
Mais qui ont fait le buzz sur les réseaux sociaux,
comme encore ce 27 octobre !
Malgré celà,
certains médias traditionnels ont quelque peu décidé de s’auto-censurer à propos de sa campagne.
C’est le choix du "Sane-Washing",
comprenez :
"Laver plus blanc !".
Le but est,
pour ne pas participer à la montée des tensions,
de "faire paraître l'extrémisme moins extrême".
Comme le note Radio Canada :
"Ce concept décrit le processus qui mène les journalistes à couvrir les déclarations
parfois incendiaires ou incohérentes du candidat républicain,
en écrivant un article ou un reportage,
pour arriver à synthétiser ce qu'il a voulu dire,
livrer des informations utiles,
et non des digressions décousues.
Sauf que cela finit par ressembler à une tentative,
délibérée ou non,
de minimiser la radicalité ou l'incohérence de ses propos
pour les rendre plus acceptables pour le grand public".
"Le niveau de méfiance à l’égard des médias américains est sans précédent"
note Reporters Sans Frontières.
La désinformation qui touche la société américaine a créé une atmosphère
où les citoyens ne savent plus à qui se fier.
Le harcèlement en ligne, en particulier à l’encontre des femmes et des minorités,
est également un problème sérieux
et peut avoir un impact sur leur qualité de vie et leur sécurité".
Un journal américain sur 3,
encore en activité en 2005,
a d’ores et déjà disparu.
Des vagues massives de licenciements ont balayé les médias aux Etats Unis en 2023
et se sont poursuivies en 2024,
affectant à la fois les rédactions locales et les grands médias
tels que le Washington Post, le LA Times, le Wall Street Journal, Sports Illustrated, NBC News, Vice Media et Vox.
Plus de 3 000 emplois ont été perdus dans l'industrie de l'information en 2023,
soit le taux le plus élevé depuis 2020.
Thierry Mathieu,
e-crossmedia,
le 27 octobre 2024.
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