"Une trajectoire de sacrifice" juge la Présidente de Radio France,
"Un effort qu’on ne sait pas faire au 1er janvier sans toucher à nos missions" ajoute celle de France Télévisions …
81 millions d'euros en moins par rapport à la trajectoire prévue il y a un an,
avaient déjà été actés début octobre.
Mais l’ardoise risque bien de s’alourdir
puisqu’en début de semaine le gouvernement a ajouté des amendements qui supprimeraient encore 50 millions !
La discussion sur le financement de l’audiovisuel public
tourne au casse-tête
pour ne pas dire au cauchemar à l'Assemblée Nationale,
compte tenu des économies demandées à tous les secteurs pour le budget 2025…
Même Céline Calvez,
de "Ensemble pour la République" dans les Hauts de Seine,
reconnait que des
"missions de service public"
nécessiteraient "une trajectoire financière réaliste et soutenable.
Ce n'est nmalheureusement plus le cas, et cela dès 2024" …
Elle regrette tout de même également que le détail des Contrats d’Objectifs et de Moyens
qui lient chaque année les entreprises à l’état
ne soient plus d’actualité …
Plane donc toujours,
comme elle le précise à la fin de son intervention,
la question de la gouvernance de l’ensemble des entreprises publiques …
Ce projet porté par Rachida Dati
depuis son arrivée rue de Valois l'hiver dernier,
et reconduite par Michel Barnier,
serait-il, en fait, simplement et stratégiquement mis de côté,
ajourné ?
Violette Spillebout,
élue centriste dans le Nord,
prend elle aussi fait et cause pour l'audiovisuel public.
Pour autant,
elle réaffirme la nécessité de l’évolution des entreprises
et leur rapprochement,
puisqu’il n’est plus, pour l’heure, question de "fusion".
La députée Violette Spillebou, en attendant, insiste sur 3 priorités :
l’action régionale, le numérique et la jeunesse.
Le Rassemblement National continue au contraire à souhaiter
en réalité
la privatisation d’une large partie de l’audiovisuel public ...
Ce serait l’une des réponses aux difficultés budgétaires globales
auxquelles est confronté le pays.
Bruno Clavet,
député du Pas de Calais.
Osant un trait d’humour,
pour beaucoup sarcastique au matin de la seconde élection de Donald Trump,
Caroline Parmentier, également du RN et élue dans le Nord,
en rajoute une couche.
Pour l’extrême droite,
les radios et télévisions de service public n’honorent pas leur mission
du fait de leurs lignes éditoriales qu'elle juge partisanes …
Sans surprise,
parti pris opposé de la gauche.
Elle prône, avec le centre,
un renforcement des entreprises de l'audiovisuel public.
A la condition tout de même
que les moyens alloués puissent être validés et contrôlés par la représentation nationale.
Sophie Taillé-Polian députée Ecologiste du Val de Marne.
Le Sénat a en tous cas approuvé fin octobre la pérennisation du mécanisme du financement.
Il reposera désormais sur l'affectation annuelle d'un "montant d'impôt d'État",
comme la TVA.
S’agissant de service public,
il est en effet question,
du côut à assumer
pour que sur le marché, par rapport au privé,
il ait toujours les moyens de produire,
même en se réformant et actualisant ses process,
une offre
à réelle "valeur ajoutée" …
Thierry Mathieu,
e-crossmedia,
le 7 novembre 2024.
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