Comme dans les tourbillons de la plus belle vague de la planète où ont débuté à Tahiti les épreuves de surf,
de sacrées turbulences ont inondé les médias du monde entier
au lendemain de la cérémonie d’ouverture de Paris 2024.
"Un chef-d'œuvre français",
"une fierté",
"une claque aux obscurantistes" pour les uns,
mais une "honte"
et un spectacle "woke" pour les autres ...
Dans les médias comme sur les réseaux sociaux,
la classe politique
comme une part indéniable du public
est divisée après la cérémonie d’ouverture des JO 2024.
"On assume cette créativité, on assume de faire bouger les lignes et on assume cette audace de Thomas Jolly",
plaide sur franceinfo:
Michaël Aloïsio,
le directeur général délégué et porte-parole du Comité d'organisation des JO.
Sur France Inter, Patrick Boucheron, l’historien qui a co-écrit le spectacle enfonce le clou :
"J’assume tout.
C’était une manière de faire le récit de notre diversité et d’affirmer crânement que c’est comme ça qu’on va vivre ensemble !"
Un message entendu de façon dissonante en France,
mais également à l’étranger.
La retransmission en direct vendredi soir a d’ailleurs été interrompue par plusieurs télévisions étrangères durant certaines séquences.
Comme en Algérie …
Du côté des intellectuels en France,
certaines figures s’insurgent également sur les réseaux sociaux comme dans la presse,
ici Le Figaro :
Des félicitations tout de même depuis l'étranger,
comme avec le nouveau 1er ministre brintannique sur LCI:
Mais aussi nombreuses critiques
comme le souligne Le Parisien :
Sur RTL,
Philippe Katerine explique sa prestation :
Et aussi sur BFM :
"Les 1er athlètes des JO étaient nus.
Il n'y aurait pas eu de guerre si on était restés tout nu,
où cacher un révolver quand on est tout nu ?
C'est un message de paix !
Sur la Seine,
c’est en la scène qui a été prise, à tort, pour une évocation de la Cene qui motive le plus de polémique.
C'était en réalité une interprétation d'une toile d'un peintre hollandais exposée à Dijon.
Mais la méprise a motivé les foudres de nombres de catholiques
et de commentateurs,
à l’image des propos tenus par Raphaël Stainville,
rédacteur en chef au JDD sur CNews :
Les réseaux sociaux se déchînent également.
L'opposition entre les métropoles et le ressenti de la France dite "périphérique"
éclate sur nombre de comptes X :
A contrario,
argumentation bien "intra périphérique parisien"
en fin de soirée hier samedi,
sur France 2...
Et si la réelle compétition ne se jouait pas en eau trouble ?
Après cette pluie diluvienne de critiques et mais aussi de louanges,
et le déluge durant 48 heures sur Paris,
même les triathlètes pourront, nous dit-on, nager dans la Seine après demain.
Imossible n'est pas français !
N'est-ce pas Léon Marchand ?
Thierry Mathieu,
e-crossmedia,
le 28 juillet 2024.
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